La troisième rencontre sur le développement local, initiée par le mouvement de la société pour la paix (MSP), s'est tenue ce samedi à la maison de la culture de Saida en présence du leader du parti, en l'occurrence Aboujara soltani. Au menu du programme, deux communications ont été présentées, l'une sur le développement local et l'autre, plus théorique, s'est appuyée à faire ressortir les différentes techniques et trouvailles de l'occident, qui axe tous ses travaux sur la qualité et la mise à niveau des entreprises, animée par le professeur Mokhtari. M. Agha, qui a focalisé son intervention sur l'environnement à Saida, a été interpellé par des intervenants qui ont souligné l'état catastrophique de leur milieu, particulièrement dans les quartiers périphériques de Saida, à l'exemple de Boukhors, Haï Mejdoub et Grabat Oued. Enfin, ce fut Aboudjera Soltani qui a clôturé cette journée d'étude axée essentiellement sur la qualité des travaux, tout en insistant sur la construction qu'elle que soit sa nature qui doit respecter les normes de l'urbanisme et de l'esthétique. Il dira en substance : « Le pays a de l'argent. Nous avons une crise d'hommes. Les constructions datant de l'époque coloniale ont résisté à toutes les intempéries, contrairement à nos récentes constructions. » Pour ce leader du parti islamiste, l'exemple le plus illustratif est le tremblement de terre de Boumerdès où des centaines de personnes ont péri. Ceux qui trichent en mettant en péril la vie d'autrui doivent être traduits devant la Cour d'assises. Et de conclure : « Nous visons un environnement saint, propre et sécurisant ».
