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"Le Conseil de sécurité doit voter des sanctions contre le maroc"
L'Ambassadeur de la RASD à Alger
Publié dans El Watan le 24 - 10 - 2004

L'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique en Algérie, Mohamed Yeslem Beissat, a appelé hier le Conseil de sécurité de l'ONU à cesser la « politique de souplesse » prônée à l'égard du Maroc, dans le cadre du traitement du dossier sahraoui.
Lors d'une conférence de presse animée au siège de la RASD, Yeslem Beissat a ainsi insisté sur la nécessité pour les membres du Conseil de sécurité de prévoir des sanctions et d'user de pressions pour contraindre les autorités marocaines à se plier à la légalité internationale et à appliquer les résolutions de l'ONU. « Les expériences de Slobodan Milosevic et de Saddam Hussein militent en faveur de la prise de telles mesures contre le Maroc », a déclaré Mohamed Yeslem Beissat, qui a estimé en outre que le blocage par le royaume du Maroc du règlement du dossier, tel que préconisé par le Conseil de sécurité, peut avoir des conséquences dommageables sur la région. Quelle appréciation fait-il de la situation dressée par le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, lors de la présentation, vendredi dernier, de son rapport au Conseil de sécurité ? Yeslem Beissat a répondu qu'il ne partageait pas le pessimisme des déclarations de M. Annan. « L'espoir existe et la solution existe aussi. C'est le manque de volonté politique du Makhzen qui pose problème. Et c'est à cet aspect du problème auquel le Conseil de sécurité doit remédier », a mentionné Yeslem Beissat. Pour le conférencier, les engagements pris par le Maroc dans le cadre des accords de Houston et le soutien franc dont jouit le plan Baker au sein de la communauté internationale sont autant de facteurs plaidant en faveur d'un rappel à l'ordre musclé des autorités marocaines. En plus de ces rappels, Yeslem Beissat a indiqué que son peuple n'était pas prêt à se défaire de son droit à l'autodétermination. Pour le représentant sahraoui, il n'y a pas d'autre plan que celui de Baker. Kofi Annan a, rappelle-t-on, estimé vendredi dernier qu'une sortie de l'impasse au Sahara-Occidental restait encore éloignée. « Lorsque j'ai présenté mon précédent rapport en avril 2004, il n'y avait pas d'accord entre les parties sur le plan de paix pour l'autodétermination du peuple du Sahara-Occidental. Un tel accord apparaît plus lointain aujourd'hui. Il n'existe pas non plus d'accord quant aux mesures qui pourraient être prises pour surmonter l'impasse actuelle », a indiqué M. Annan. A souligner que le plan Baker prévoyait d'octroyer au Sahara-Occidental une autonomie pendant une période de transition de cinq ans, avant la tenue d'un référendum d'autodétermination. L'ambassadeur de la RASD en Algérie a qualifié aussi d'inopportune, dans le contexte actuel marqué par les tensions dans la région, l'idée évoquée par M. Annan de réduire la force d'observation du cessez-le-feu de l'ONU (Minurso), en place sur ce territoire depuis 1991. A la question de savoir justement si la situation d'« impasse » à laquelle a fait allusion M. Annan peut être à l'origine d'une reprise du conflit armé entre le Maroc et le Sahara-Occidental, Mohamed Yeslem Beissat a indiqué que la RASD continuera son combat pacifique pour « montrer que le Maroc n'est pas pour la paix ». Revenant sur le vote de la quatrième commission des Nations unies, le diplomate sahraoui a indiqué que le nombre élevé des pays ayant participé au suffrage montre un intérêt plus important dans le monde pour le dossier du Sahara-Occidental. Un dossier, a-t-il dit, appréhendé par tous, y compris par le Maroc, comme un problème de décolonisation.

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