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Une orfèvre de la couture
Portrait. Souad Lahlah
Publié dans El Watan le 31 - 05 - 2007

La trentaine à peine entamée, Souad Lahlah est une passionnée de couture depuis qu'elle était toute petite. Bercée dès son enfance par le ronron de la machine de sa mère, elle savait pertinemment qu'elle suivrait tôt ou tard la voie du fil et du tissu.
En effet, dès son jeune âge, Souad Lahlah s'initie à la couture grâce à sa mère qui lui inculque l'amour du travail appliqué, éveillant ainsi chez sa fille les premières prédispositions pour les métiers du vêtir, avant que ne se révèle en celle-ci un réel don pour la couture et la création. Un don qui deviendra par, au fil des années, une véritable passion. D'une voix convaincante, Souad se rappelle que, pas plus haute que trois pommes, elle aidait sa mère à monter des patrons. « J'étais sûre d'embrasser une carrière dans la haute couture », confie-t-elle. Après un diplôme de deux années de technicienne supérieure en cadastre en 1993, elle intègre le cadastre d'Oran. Parallèlement à son travail, elle décide de suivre des cours de prêt-à-porter où elle obtient un CAP. Voulant approfondir ses connaissance dans le domaine de la mode, elle choisit de suivre un enseignement de stylisme-modélisme en s'inscrivant à l'Institut national spécialisé de formation professionnelle d'Oran. Elle y effectuera durant trois années de brillantes études supérieures en terminant major de promotion. Diplôme en poche, elle se consacre à sa vocation de toujours avec ferveur et ténacité en fondant, en 2001, à l'âge de 24 ans, sa propre école professionnelle agréée de couture à Arzew. Tout en gérant son école, elle arrivera à monter de sublimes collections de haute couture qu'elle exhibera lors de quelques défilés de mode à Alger, Oran et en France. Son talent est tel, qu'elle est sollicitée à l'émission télévisuelle Télé-Matin pour donner des cours de couture. En 2005, elle foule les coulisses du Théâtre régional d'Oran en tant que costumière et habilleuse. Son dernier défilé de mode, qui a eu lieu le mois dernier à l'hôtel Bristol de Paris, a été des plus éloquents par sa créativité et sa recherche. Comme à son accoutumée, chacune des créations a révélé l'idée de la recherche, la trouvaille, l'astuce d'une coupe, l'alliance de tissus inattendus qui ont donné aux tenues un caractère unique. Souad Lahlah est partisane de la haute couture occidentale. Cette jeune fille au sourire charmeur et à la réplique facile surprend par ses modèles un peu fantaisistes, diront certains. Etant une admiratrice inconditionnelle d'Yves Saint Laurent et de Chanel, elle se plaît à agrémenter ses modèles de plumes de paon, de peau de serpent, de coquillages, de cuivre, de perles et de matières en aluminium. Depuis un an et demi, elle est à la tête, à Paris, d'une entreprise à profession libérale baptisée Wafa Création. « Je veux, dit-elle, aboutir à un arc-en-ciel de créativité entre l'Algérie et la France. Je veux faire la promotion des produits haut de gamme de la femme. » Certes, elle est déterminée à contribuer à sa façon, et dans le domaine du métier d'art qui est le sien, à un rapprochement culturel accru entre les deux rives de la Méditerranée ; cependant, elle caresse le rêve de créer sa propre maison de haute couture à Paris. « Un rêve qui se réaliserait si un mécène venait à m'aider », dit-elle toute confuse. Même si la couturière est sollicitée en France pour de nouvelles présentations de mode, elle entend bien être reconnue dans le cénacle de la mode internationale. Un pari qu'elle compte bien relever.

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