15 ans de réclusion pour des narcotrafiquants Pour « constitution de contrebande organisée, distribution et vente de stupéfiants et exposition », 15 années de réclusion criminelle ont été infligées à 6 individus dont 2 sont en état de fuite et 1 a écopé de 18 mois de prison ferme et du paiement de 10 millions de centimes d'amende, par le tribunal de Béchar. L'affaire, jugée en fin de semaine dernière, remonte à 2005 lorsqu au cours d'un barrage routier, dressé par les éléments de la gendarmerie nationale, à l'entrée sud de la ville, l'on avait arrêté trois individus dont l'attitude avait éveillé des soupçons. Après fouille, les éléments des services de sécurité ont découvert dans la voiture 510 gr de cannabis. De fil en aiguille, les investigations ont révélé que la quantité de drogue saisie provenait d'une partie de 37 kg cachés dans une cave, dans la petite localité de Mazer (20 km au sud d'Igli). Ces mêmes investigations avaient abouti au démantèlement de la filière constituée par ces individus. Dans sa plaidoirie, la défense a rejeté les accusations et a demandé la relaxation de ses mandants, faute de preuves matérielles et de lien direct entre la quantité de 510 gr saisis chez les trois individus et les 37 kg découverts dans la cave à Mazer. A l'issue de la plaidoirie, le ministère public a requis 20 années de réclusion criminelle à l'encontre des inculpés. Après délibérations, le tribunal a condamné les mis en cause à 15 ans de réclusion criminelle. La douane, qui s'est constituée partie civile, a obtenu une compensation financière de 6 190 000 DA. Expulsion de 10 immigrants clandestins Au cours de la semaine écoulée, une descente des éléments de la sûreté dans le milieu de l'immigration clandestine subsaharienne, au vieux ksar de Béchar, a permis l'interpellation et le contrôle de 48 immigrants, parmi lesquels 10 se trouvaient en situation irrégulière. Déférés devant le tribunal, une expulsion du territoire algérien a été prononcée à l'encontre de ces derniers. Par ailleurs, le fléau ravageur et non moins préoccupant pour la société reste incontestablement la lutte contre le trafic et la consommation des stupéfiants. Combien sont-ils ces jeunes toxicomanes ? A défaut de statistiques fiables émanant de sources autorisées, leur nombre est évalué diversement en fonction de la gravité et de la multiplication des actes répréhensibles commis.
