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Aux sources du baccalauréat
Publié dans El Watan le 23 - 06 - 2007

Nos lecteurs ont du talent. Nous ne pouvons qu'apprécier cette missive fort instructive envoyée de Tlemcen par un enseignant de français retraité.
Le mot baccalauréat dérive du latin médiéval « bacca laurea », qui signifiait « baie de laurier », ou couronne, symbole de la réussite. En effet, dans l'Antiquité, le laurier était un emblème de victoire. Aussi, les Romains en firent l'emblème de la gloire, aussi bien des armes que de l'esprit. C'est à ce titre que Jules César arborait impérialement ce mythique « diadème emblème ». En outre, le laurier passait, autrefois, pour protéger de la foudre : qualité corrélative de la première. Arbuste consacré à Apollon, son feuillage sert à couronner les héros, les génies et les sages. Arbre apollinien, il signifie aussi les conditions spirituelles de la victoire, la sagesse unie à l'héroïsme. En Grèce, ceux qui avaient obtenu de la Pythie une réponse favorable s'en retournaient chez eux avec une couronne de laurier sur la tête. A noter qu'on donnait le nom de Pythie, en liaison avec le serpent Python, à la Sibylle qui, assise sur le trépied, prophétisait à Delphes au nom d'Apollon. Indiquons, dans ce contexte, qu'en Algérie, et plus exactement chez les Beni-Snous, dans la région de Tlemcen, c'est d'une baguette de laurier-rose que s'arment les porteurs de masques, lors du traditionnel carnaval organisé à l'occasion de la fête de Ennayer (nouvel an amazigh). Le choix de cet arbuste n'est pas indifférent, du fait que les paysans lui attribuent des vertus occultes d'autant que ses rameaux représentent des talismans protecteurs écartant toutes les forces malfaisantes. Après ce flash-back, ou plutôt ce bref voyage dans la mythologie grecque et les rites agraires maghrébins, revenons à l'histoire contemporaine du baccalauréat, en l'occurrence en France. C'est en 1809 sous le règne de Napoléon que le baccalauréat a vu le jour. A l'époque, ce prestigieux examen était réservé exclusivement aux fils de la bourgeoisie et de la noblesse. Il constituait un insigne privilège pour ces jeunes « baccalaurius » qui formaient une élite sociale alors qu'il était formellement interdit à la plèbe, aux fils de roturiers, voués au système « reproductif » du « servage agraire ». A l'origine, le baccalauréat n'existait que sous une seule forme, le baccalauréat littéraire qui consistait à discuter d'un ou de deux écrivains latins. La première promotion ne compta que 31 reçus sur 41 candidats, tous des garçons. A cette époque-là (XIXe siècle), les filles n'avaient pas le droit de concourir. Le baccalauréat relevait du domaine exclusivement masculin : un examen sexiste en fait.
M. Bekkaï Allal


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