Devant la canicule, la sécheresse et les périodes de congés, les jeunes et les moins jeunes de la ville de Blida ne trouvent pas d'endroits idéals où passer leurs vacances. Déficit en structures de vacances à Blida Quand on n'a que la piscine...Devant la canicule, la sécheresse et les périodes de congés, les jeunes et les moins jeunes de la ville de Blida ne trouvent pas d'endroits idéals où passer leurs vacances. D'après le dernier recensement de population, effectué en 2004, 832 809 habitants résident dans les 25 communes de la wilaya. Avec l'arrivée de la saison estivale, les blidéens essayent d'utiliser tous les moyens possibles pour en profiter. « Les familles aisées peuvent se permettre le luxe de choisir l'étranger », a déclaré la responsable d'une agence de tourisme, à Blida, avant d'ajouter : « La destination la plus demandée est la Tunisie, puis c'est le Maroc, sinon, ce sont les pays européens, surtout la Turquie et la Grèce sauf qu'ils ne sont pas trop recommandés pour cause de visa. » Une autre catégorie de familles blidéennes choisit, pour se détendre, les villes côtières comme Alger et Tipaza ou, encore plus loin, Oran et Annaba, et à distance moindre, Béjaïa, très connue par ses monuments historiques et ses grottes pleines de mystères. Sinon, une 3e catégorie choisit, par manque de moyens, les espaces de loisirs locaux. Hélas, Blida manque d'espaces de loisirs ou sportifs qui peuvent servir d'endroits de détente en cette saison de vacances. La piscine semi-olympique, qui a ouvert ses portes en juin 2000, connaît une large demande parce qu'elle est considérée comme le seul refuge. Le Dr Benmouhoub, responsable de la gestion de cette piscine, déclare : « cette piscine est semi-olympique, un petit bassin de 25 m et une capacité mensuelle de près de 1500 adhérents. Avec un programme bien défini, on essaye de jongler avec les places pour recevoir le plus grand nombre d'adhérents. Comme c'est la seule piscine au niveau de la wilaya ouverte au grand public, elle est très demandée en cette saison des grandes chaleurs. On ne peut pas satisfaire tout le monde surtout que ce lieu est ouvert non seulement pour le plaisir de la natation mais aussi pour la rééducation. » Concernant les tarifs et l'entretien, la responsable a ajouté : « les tarifs sont très abordables, soit 110 DA la séance pour les adultes et quatre séances/mois à 350 ou 700 DA pour huit séances/ mois pour les enfants. On effectue, chaque soir, une purification du bassin et un adoucissement de l'eau. » Entre-temps, et vu la capacité limitée de cette unique structure, les Blidéens, qui manquent de moyens pour se payer des vacances à l'étranger ou dans les différents sites touristiques algériens, sont obligés de se trouver des occupations ou d'aménager les baignoires afin de se détendre, ou, comme a témoigné une citoyenne : « Je n'ai pas les moyens de me payer des vacances, donc je préfère reporter mon congé au mois de Ramadhan. »
