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Bonne gouvernance
Les rôles des intervenants restent à définir
Publié dans El Watan le 16 - 07 - 2007

L'entreprise algérienne privée n'est pas encore prête pour adopter les pratiques de bonne gouvernance, estime l'ancien ministre des Finances, Abdelatif Benachenhou, qui est intervenu hier dans une conférence sur la corporate governance qui s'est tenue au Centre de recherche sur l'information scientifique et technique (Cerist) de Ben Aknoun.
L'urgence est de développer un secteur privé fort et productif, a-t-il souligné. M. Benachenhou s'est interrogé sur « l'aptitude de l'entreprise algérienne privée pour la bonne gouvernance », au moment où « le secteur privé algérien est encore de petite taille ». Pour étayer ses dires, il relèvera que « la première entreprise privée algérienne arrive seulement à la 197e position en termes de chiffre d'affaires des 200 premières entreprises privées françaises » et qu'une seule banque européenne peut acheter avec ses bénéfices, en 2006, une cinquantaine d'entreprises algériennes privées. Le constat de l'ancien argentier du pays ne s'arrête pas là. Il considère, en effet, que de par leur chiffre d'affaires, leur effectif, leurs bénéfices et le niveau de fonds propres des entreprises privées, celles-ci se trouvent encore au stade embryonnaire. Il considère néanmoins que depuis 2000, le secteur privé algérien a eu des opportunités de développement réelles. Il subsiste cependant certains aspects qui doivent être améliorés, a-t-il affirmé encore en mentionnant entre autres les relations entreprises-banques qui restent crispées. Il a déploré toutefois l'incapacité des entreprises à présenter des dossiers consistants et bien ficelés pour prétendre à des crédits d'investissement auprès des banques. L'autre faiblesse du secteur privé en Algérie réside dans l'absence d'une politique de gestion des ressources humaines, a-t-il ajouté. « Sur la cinquantaine de chefs d'entreprise que j'ai rencontrés, quatre seulement m'ont expliqué explicitement leurs actions en matière de formation. Ils considèrent que c'est une affaire de l'Etat », a-t-il dit. L'autre grief retenu par l'ancien ministre des Finances contre les chefs d'entreprise est lié à leur faible capacité à évaluer des politiques économiques globales alors que leur aptitude à évaluer des politiques sectorielles est, a-t-il dit, remarquable. Notant que la bonne gouvernance de l'entreprise passe par la bonne gouvernance de l'Etat, M. Benachenhou a indiqué que la réforme de l'administration n'est pas possible tant que les salaires des cadres qui y travaillent sont trop bas. L'ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour, a de son côté conditionné l'introduction de la bonne gouvernance en Algérie par la construction d'un consensus national sur le sujet. « En absence de gouvernance, ce sont des individus qui prennent les décisions au lieu des institutions habilitées », a-t-il avancé. Il a insisté sur la nécessité d'un partenariat entre le gouvernement et le secteur privé. Rédha Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprise, considère pour sa part que la bonne gouvernance est « un exercice intellectuel » qui ne peut pas se faire s'il n'y a pas de coordination entre les différents acteurs et d'organisation des procédures et du fonctionnement des entreprises.

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