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Les plages à l'abandon
Saison estivale à Azeffoun
Publié dans El Watan le 25 - 08 - 2007

La ville côtière d'Azeffoun, distante de 63 km de Tizi Ouzou, est l'une des destinations privilégiées des estivants.
On dénombre quatre plages gardées, dont le Petit paradis, qui est parmi les plus fréquentées par les vacanciers qui trouvent du plaisir à s'y rendre. Celle-ci est connue pour son sable fin et doré qui attire des milliers d'estivants. Au premier abord, les gens paraissent contents et heureux. Les enfants jouent tranquillement sur le sable, les autres nagent en toute sécurité, au loin les maîtres-nageurs assis sur de grandes chaises veillent sur eux. Les pêcheurs y trouvent également leur endroit idéal. Mais le séjour réserve parfois des surprises. Le Petit paradis devient, parfois, selon un agent saisonnier, « un lieu infernal ». Les maîtres-nageurs, qui n'ont pas été payés depuis plus de deux mois, trouvent du mal à répondre aux sollicitations des estivants. Les responsables de la plage mettent en cause les autorités locales au sujet de la conduite de l'opération « Blanche Algérie » et les défaillances dans la prise en charge des problèmes d'assainissement, d'AEP et d'éclairage public. Ils déclarent avoir rénové des constructions par leurs propres moyens, payé deux compteurs d'eau à 16 000 DA et effectué le réaménagement de nouvelles douches. Signalons que la conduite d'eau se trouve juste à côté d'un rejet d'eaux usées, ce qui fait peser un grand risque sur la santé des estivants. « L'APC avait promis l'aménagement des lieux avant le début de la saison 2007, mais on n'en voit toujours pas le résultat ! », affirme un autre agent. Le parking de la plage le Petit paradis peut accueillir 500 véhicules seulement. Les responsables ont procédé à une extension d'un autre lieu de stationnement dans les environs mais les comités de village de la daïra n'ont pas donné leur accord. Les places de stationnement coûtent entre 70 et 100 DA. A la plage le Caroubier, la location des tentes s'élève à 500 DA et les parasols à 300 DA la journée. Une bouteille de limonade coûte 70 DA, les sandwiche 120 DA. La journée revient cher à un estivant. Sur un autre plan, le ramassage des ordures a été mis en concession, mais ce sont les agents saisonniers qui s'en chargent, malgré le lancement de l'opération « Blanche Algérie » par la wilaya. S'agissant de la sécurité des lieux, les agents de la plage soulignent l'absence de l'éclairage. « Pendant la nuit, les locataires ne peuvent pas se permettre de sortir, c'est très dangereux », ajoute un autre agent. Les trois autres plages de la daïra ne sont pas entretenues, notamment celle de Sidi Khelifa qui a l'air complètement désertée. Il n'y a quasiment pas de vacanciers sur les lieux. En revanche, les gens préfèrent se baigner dans une rivière à côté de cette même plage. Les autorités locales promettent une meilleure préparation pour la prochaine saison, mais les estivants, échaudés notamment par les conditions d'hygiène, risquent de faire défection.

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