Par on ne sait quel miracle, cette compagnie italienne s'arrange à perdre les valises des voyageurs. Les passagers du vol AZ 801 reliant Alger à Rome, du dimanche 2 septembre, et qui devaient rallier ensuite Bruxelles à bord du vol en share code opéré par Brussels Airlines pour le compte d'Alitalia (SN3182/AZ7064) ont été désagréablement surpris, une fois arrivés à l'aéroport de la capitale belge, de ne pas trouver leurs bagages. Les valises ont été « oubliées » à Rome alors que l'enregistrement s'est fait dans les règles de l'art à Alger. Il semble qu'Alitalia se soit « spécialisée » dans la perte des bagages. Cela nous a été confirmé autant à Bruxelles qu'à Alger. Rien que pour le mois d'août, cette compagnie a « perdu » des bagages à quelque 65 passagers. Un record ! A Bruxelles, le fameux kit de toilette, donnés aux passagers n'ayant pas reçu leurs valises, n'a pas été offert, comme les conventions internationales le prévoient. Autre chose : le vol AZ 801, prévu à 12h20, a eu 50 minutes de retard au motif que des voyageurs n'étaient pas arrivés à temps. Si toutes les compagnies aériennes mondiales, qui assurent des vols à la mi-journée, proposent un service déjeuner complet aux clients, Alitalia, elle, se contente d'un petit sandwich froid qui aurait fait plaisir à des animaux affamés ! Les hôtesses et les stewards, qui ont oublié le sourire aux vestiaires, donnent, eux, l'impression d'accomplir une véritable corvée. Fait curieux : le personnel de cabine s'adresse aux voyageurs en anglais et en italien alors que la plupart des Algériens parlent et comprennent — c'est tout de même connu — l'arabe et le français. Pis, Alitalia fait également du « surbooking » : elle vend des billets plus que les places prévues dans les appareils. C'est le cas de cette dame obligée de passer une nuit supplémentaire à Alger, elle et ses enfants. Le comble est qu'elle a perdu également ses trois valises ! « Qu'on ne me parle plus de cette compagnie ! », crie-t-elle à Bruxelles. De retour à Alger, une autre mésaventure. Le vol Bruxelles-Milan, prévu à la mi-journée du mardi 4 septembre, a été en retard d'une heure sans qu'aucune explication ne soit donnée. Du coup, ceux qui devaient prendre le vol sur Alger allaient rater la liaison. D'où un transfert sur Air France à Paris. Pour cela, les voyageurs ont été priés de prendre le Thalys (TGV) Bruxelles-Paris pour atteindre la connexion de fin de journée. Un incroyable désagrément. Et, bien entendu, le personnel d'Alitalia n'a pas eu le temps de s'excuser. On comprend mieux pourquoi cette compagnie a aujourd'hui de grandes difficultés financières.
