Près de 300 citoyens, résidants de la cité Belaouche Mohamed Oualhadj (ex-cité Caper) et du lotissement social de Draâ El Mizan, ont fermé mardi dernier le siège de l'APC « pour attirer l'attention des autorités concernées sur les nombreux problèmes qu'ils endurent depuis des années comme le manque d'eau, le revêtement des routes et le raccordement au réseau du gaz naturel ». Durant l'après-midi du même jour, les autorités locales ont rencontré les représentants des protestataires afin « de débattre de la situation et de trouver des solutions aux problèmes posés ». Hocine Ouariachi, porte-parole de la délégation des citoyens, membre de l'association Tadukli et élu du RCD à l'APC, a affirmé qu'une plate-forme de revendications a été remise aux autorités. Il précise : « Ce sont les mêmes revendications que nous avons formulées 1997, renouvelées en 2002 et en 2005 et que nous remettons aujourd'hui sur table. » A la fin de la réunion, le porte-parole des contestataires s'est dit satisfait, car des engagements ont été pris par les responsables locaux. « Nous avons agi dans la discipline. Nous n'avons pas voulu pénaliser la population, qui, en cette période, a grandement besoin des services administratifs de l'APC », a déclaré Mohamed Belaïz, membre de la délégation des citoyens qui a assisté à la réunion. Peu avant midi, la foule s'est dispersée dans le calme et les guichets ont ouvert pour le travail habituel. Les protestataires espèrent qu'ils ne vont pas attendre encore 10 ans pour voir leurs revendications satisfaites.
