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Divisions au sommet
La poursuite de la guerre en Irak
Publié dans El Watan le 17 - 09 - 2007

Les Irakiens ont ajouté une autre vision à la guerre qui ravage leur pays, après le constat que les Américains jusqu'aux institutions indépendantes dressent de cette situation, née de leur décision d'envahir ce pays en 2003.
Il s'agit, cette fois, de la gestion politique relevant des Irakiens déjà qualifiés d'incapables, mais qui affichent surtout leurs divisions entre communautés et au sein des communautés, traduisant des rivalités ou des divergences profondes laissant une place aux armes. C'est, une nouvelle fois, le cas du mouvement chiite du chef radical Moqtada Sadr qui s'est retiré de la coalition au pouvoir avant d'affirmer toutefois « ne pas avoir l'intention » de renverser le gouvernement irakien. « Nous n'avons absolument pas l'intention de pousser le Premier ministre Maliki vers la sortie », a déclaré le chef du comité politique du mouvement Sadr, Lywa Sumaysim. Samedi, les Sadristes avaient annoncé leur retrait de la coalition chiite qui donnait une majorité parlementaire à M. Maliki, l'Alliance irakienne unifiée (UIA), qui « n'a pas répondu à leurs requêtes », selon M. Sumaysim. Les Sadristes exigent, notamment, un calendrier clair de retrait américain et une amélioration des services publics. Ils ont également exigé, en vain, selon eux, une enquête impartiale du gouvernement sur des incidents sanglants dans la ville sainte de Karbala, à la fin du mois d'août. « Notre retrait est d'abord la conséquence de l'attitude de l'alliance » et vise l'UIA, a expliqué samedi M. Sumaysim. L'UIA, qui a assuré jusqu'ici au gouvernement de M. Maliki une majorité parlementaire — avec le soutien de députés indépendants chiites et kurdes — était composée de trois formations : le mouvement de Moqtada Sadr, le parti Dawa du Premier ministre, et le Conseil suprême islamique irakien (CSII). Une quatrième formation chiite, le parti Fadhila, s'est retirée, il y a plusieurs mois déjà, de cette coalition. La décision de Moqtada Sadr complique encore un peu plus la tâche du Premier ministre, dont le gouvernement « d'union nationale » est déjà boycotté par près de la moitié de ses 40 ministres. Depuis sa formation, en mai 2006, le cabinet est miné par les divisions entre sunnites et chiites, mais également par la lutte d'influence que se livrent les principales formations chiites irakiennes — qui toutes disposent de puissantes milices armées — pour le contrôle de leur communauté, majoritaire dans le pays. Cette situation a empêché de faire adopter par le Parlement nombre de réformes souhaitées, par les Etats-Unis, dont une loi stratégique sur la privatisation de l'exploitation du pétrole et sur la répartition des revenus pétroliers entre les 18 provinces irakiennes. Avec le retrait sadriste, M. Maliki voit le nombre de parlementaires qui le soutiennent se réduire à 136 et il perd la majorité absolue (138) des 275 députés. Ses alliés restent, cependant, plus nombreux que les députés de l'opposition (127), eux-mêmes extrêmement divisés. Le Parlement compte 12 indépendants. Le mouvement Sadr comptait, également, six ministres au sein du gouvernement, qu'il boycotte depuis avril en signe de protestation contre le refus de M. Maliki d'imposer un calendrier de retrait des troupes américaines d'Irak. De plus en plus affaibli, le Premier ministre a annoncé, à plusieurs reprises, son intention de remanier son équipe, sans que cela ne soit suivi d'effet jusqu'à ce jour. Mi-août, il avait annoncé la formation d'une nouvelle alliance composée de deux partis chiites, le Dawa et le CSII, et des deux principaux partis kurdes — l'Union patriotique du Kurdistan du président Jalal Talabani, et le Parti démocratique du Kurdistan du dirigeant Massoud Barzani — pour tenter de sortir l'Irak de la crise politique. M. Maliki avait, également, multiplié les gestes envers les sunnites pour obtenir leur adhésion. Sans succès. Et la formation de cette nouvelle alliance avait surtout suscité le mécontentement du mouvement de Moqtada Sadr. L'origine de cette crise est strictement locale, bien que l'Irak soit désormais devenu un immense champ d'exercice. Il est donc difficile de croire ces accusations contre des ingérences étrangères d'autant plus que les pays voisins, suspectés ou plus simplement accusés d'en être à l'origine, subissent eux aussi cette crise par ses possibles débordements en dehors des frontières irakiennes.

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