Les habitants du faubourg populaire Cheikh Bouamama, relevant de la commune de Hassi Mefsoukh, vivent dans des conditions déplorables. Ces derniers ont exprimé leur ras-le–bol en adressant plusieurs correspondances aux responsables concernés. « Notre calvaire dure depuis fort longtemps et cela en dépit des appels de détresse lancés aux différentes instances », se plaint-on. Ce faubourg est dépourvu de toute commodité. Les routes sont dans un état lamentable, provoquant des désagréments aux automobilistes qui trouvent d'énormes difficultés en empruntant ces artères, car les opérations de bitumage ne se font plus. « Le réseau routier, constitué en fait de pistes poussiéreuses l'été et boueuses à la moindre averse, comme en cette période où l'hiver approche à grands pas, n'est pas mieux loti, accentuant d'avantage l'isolement du village », explique amèrement un habitant. Climat d'insécurité « D'ailleurs, durant les dernières averses qui se sont abattues sur la région, les enfants scolarisées ont trouvé d'énormes difficultés à rejoindre leurs établissements, et ce, à défaut de trottoirs, car toutes les infrastructures scolaires existantes ont été cernées par la boue », dira un médecin habitant le lotissement. A cela s'ajoute le problème de l'évacuation des eaux usées. En outre, l'alimentation en eau potable représente la préoccupation majeure des citoyens, lesquels dépendent systématiquement des colporteurs. L'éclairage public est un autre problème soulevé par les habitants qui ont déclaré que la majorité des lampes sont grillées. Cette situation a entraîné un climat d'insécurité, notamment la nuit où le faubourg devient souvent un lieu où des délits de vols et même de commercialisation de stupéfiants sont récurrents. Ainsi, de nombreux habitants sont contraints de se clôturer chez eux de crainte de se faire agresser. « Nous souhaitons vivement que l'inauguration de la nouvelle circonscription de la gendarmerie nationale se fasse dans les plus brefs délais, afin de maîtriser la situation », dira-t-on.
