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Deux millions d'Algériens nécessitent des soins psychiatriques
Santé mentale
Publié dans El Watan le 11 - 11 - 2007

Selon une étude suisse sur la santé mentale dans le monde, dont les résultats ont été présentés jeudi à l'occasion du Congrès international de psychiatrie ayant pour thème « La psychiatrie dans le monde arabe », deux millions d'Algériens nécessitent une prise en charge psychiatrique.
Cette étude a révélé que la fréquence des maladies mentales en Algérie est importante. « Entre 3 et 7% de la population algérienne doivent bénéficier d'un traitement psychiatrique », a déclaré le professeur Sartorius, épidémiologiste suisse. Il a souligné que ces chiffres sont « modérés », en comparaison avec ceux révélés par une autre étude américaine qui estime la population souffrant de maladies mentales dans le pays entre 10 et 12%. Il a, par ailleurs, expliqué que ces taux ne reflètent pas la réalité puisque « beaucoup de malades ne sont pas déclarés par leur famille par tabou ou simplement par ignorance, pensant qu'ils sont condamnés ». A ce stade, a-t-il précisé, la prise en charge des malades sera complexe et difficile en raison de l'insuffisance des ressources au niveau des hôpitaux, tous plaidant pour la mise en place d'une véritable politique de santé mentale. Car il s'avère que « les maladies mentales, même dans leur forme la plus extrême, la schizophrénie, sont guérissables ». Avec une bonne prise en charge, selon lui, 1/3 des schizophrènes guérissent complètement et 1/3 guérissent, mais avec un traitement à vie. « Il est faux de croire que les malades mentaux sont irrécupérables et investir dans la santé mentale, c'est gaspiller de l'argent », a-t-il insisté en condamnant la marginalisation de cette frange de malades. Par ailleurs, les spécialistes ont mis en exergue les rechutes chez les schizophrènes « qui occupent 60% des lits psychiatriques de l'hôpital ». Des études hospitalières ont montré que 10 à 13% des sujets atteints de schizophrénie décèdent par suicide. Et le nombre de tentatives de suicide peut aller de 18 à 50% . Ces chiffres révèlent l'ampleur du travail qui reste encore à faire et sont un indicateur de la mauvaise santé mentale dans le pays. A noter que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) fait de la prise en charge de la santé mentale une priorité, en raison de leur fréquence dans le monde. Dans la plupart des pays et en particulier dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, l'OMS déclare que les services de santé mentale manquent cruellement de ressources humaines comme financières. « La plupart des ressources disponibles sont actuellement dépensées pour les traitements et les soins spécialisés des malades mentaux, et beaucoup moins pour développer un système de santé mentale intégré. Au lieu de soigner ces troubles dans de grands hôpitaux psychiatriques, les pays devraient intégrer la santé mentale dans les soins de santé primaire, assurer ces soins dans des hôpitaux généralistes et développer des services de santé mentale dans un cadre communautaire », recommande l'organisation.

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