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Le burnous à travers les siècles
Salon de l'habillement à Djelfa
Publié dans El Watan le 15 - 11 - 2007

La Maison de l'artisanat, toute neuve, dont l'inauguration de son siège a été consacrée tout récemment, ne pouvait pas mieux entamer ses activités autrement que par cet événement qui marque la mise en valeur de l'habit traditionnel.
En effet, la wilaya de Djelfa a eu à abriter du 5 au 10 novembre le Salon de l'artisanat auquel ont participé 28 exposants dont 21 comptant pour le burnous louabri en référence à loubar qui exprime dans le terroir la laine de chameau ! C'est dire que cet habit, désigné en arabe par bernous et en berbère par avernous, n'a pas démérité en ravissant la vedette aux produits de maroquinerie et autres articles exposés en cette occasion. Conçu pour les hommes à partir de la laine brune de dromadaire, une fibre épaisse, douce et frisée obtenue une fois par saison après la tondaison, ce manteau avec capuche est tissé à la main par des femmes expertes et émérites. Léger et d'une extrême finesse, le burnous louabri est une spécialité incontestée de l'oasis de Messaâd bien que d'autres endroits de l'Atlas saharien soient aussi considérés comme des ateliers séculaires de confection de cette houppelande. Sa production, sur un métier à tisser, obéit à un processus complexe comportant une série d'opérations fastidieuses : l'extraction des impuretés de la laine brute, le lavage, le séchage, le démêlage et l'allégement des poils. Et ce, afin d'obtenir une filature propre et brillante, prête pour le tissage selon une armature à plusieurs modes d'entrecroisement des fils. En somme, sa confection qui exige du grand art explique à juste titre sa cherté. Ce faisant, il serait erroné de verser dans l'image d'Epinal selon laquelle le burnous serait un habit ringard. Sans complexe, il a pu résister aux soubresauts de la mode dont les effets sont particulièrement éphémères, bravant même de prestigieuses marques de manteaux. Symbole de l'aura ainsi que du pouvoir et de la bourgeoisie en général, le burnous a depuis longtemps acquis ses lettres de noblesse dans les sphères de l'Etat et de la haute société. Habillant avec prestance à ce jour et vraisemblablement pour longtemps les grands noms de la politique, le burnous spécialement « louabri » demeure également et sans commune mesure avec les autres couleurs locales, le présent par excellence. Voilà pourquoi l'on devrait songer à l'élever au rang de valeur authentique de la culture algérienne. Il faut noter qu'en plus du burnous, les visiteurs ont pu aussi apprécier la kachabia dans ses différentes versions de laine ou de poils de chameaux, le fameux wabri, la gandoura, les souliers toabi et autres aisssaoui, les chaussures en cuir noir..., autant de richesses traditionnelles qui ont connu un engouement particulier auprès des jeunes et moins jeunes.

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