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La fin des équivoques ?
Publié dans El Watan le 29 - 12 - 2007

Hassan Abbas, professeur à l'université de Harvard, pour qui le fait que l'Administration Bush ait désormais tendance à mentionner le Pakistan, et non plus son président, comme un allié essentiel, montre que le soutien de Washington n'est plus aussi inconditionnel qu'il a pu l'être.
Comme il est d'usage, les analystes se penchent sur les implications de l'assassinat de Benazir Bhutto. C'est leur travail d'en trouver, et à tout prix. Et inévitablement, il a été question de la communication tenue secrète entre le président des Etats-Unis et son homologue pakistanais. Que se sont dit les deux hommes au-delà de la réaffirmation de leur alliance stratégique contre le terrorisme ? Quelques jours avant l'assassinat de l'ancien Premier ministre, il se disait à Washington que les quelques nuages, qui ont pu marquer les relations entre les deux pays, avaient été dissipés. Juste avant que l'autre ex-Premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, n'accuse le président Musharraf de « se prosterner » devant les Etats-Unis. Discours de campagne, dira-t-on, ou encore, réplique de celui qui a été chassé du pouvoir par un coup d'Etat du général Musharraf le 12 octobre 1999. Selon la presse américaine, dès le lendemain des attentats du 11 septembre 2001, le président George W. Bush avait sommé M. Musharraf de « choisir » son camp, pour ou contre les Etats-Unis. Le Pakistan est devenu, dès le lendemain, le meilleur allié de Washington dans la région et combat, depuis, les talibans, membres d'Al Qaïda et fondamentalistes pakistanais qui infestent les zones tribales du nord-ouest, frontalières avec l'Afghanistan. De hauts responsables américains ont récemment reconnu que M. Musharraf avait renversé la tendance depuis cette décision qui avait poussé les Etats-Unis à réexaminer leur aide au Pakistan et relancé le débat sur le rôle prépondérant confié à ce pays dans la guerre contre le terrorisme. Washington a versé environ 10 milliards de dollars d'aide au Pakistan depuis 2001 pour lutter contre Al Qaïda et les talibans dans l'Afghanistan voisin. Et pour ce qui est des analystes, il y en a au moins un qui a fait preuve de discernement. Il s'agit de Hassan Abbas, professeur à l'Université de Harvard, pour qui, le fait que l'administration Bush ait désormais tendance à mentionner le Pakistan, et non plus son président, comme un allié essentiel, montre que le soutien de Washington n'est plus aussi inconditionnel qu'il a pu l'être. « Le gouvernement américain voit le Pakistan comme un allié, de même que l'actuel président Pervez Musharraf, parce qu'une relation avec le pays et une relation avec le président ne sont pas synonymes », a répondu un responsable américain sous couvert de l'anonymat. Et aussitôt la nouvelle de l'assassinat connue, l'administration Bush tentait d'éviter que le Pakistan ne sombre pas encore davantage dans l'extrémisme. Et ensuite, dira-t-on : « qu'ont pu se dire les deux chefs d'Etat ? » Cette conversation, gardée secrète, a été « brève », s'est contenté de dire le porte-parole de la Maison-Blanche. Le Pakistan appartient, par ailleurs, au cercle fermé des pays ayant l'arme atomique, et l'administration américaine entend faire en sorte qu'elle ne tombe pas entre de mauvaises mains. En ce sens également, les signaux, même diffus, sont nombreux. Le prix du pétrole, que le Pakistan ne produit pas, a grimpé. « Cela met en lumière encore davantage les tensions géopolitiques et la lutte contre les actes terroristes. Le Pakistan n'est pas une région majeure pour l'exportation de pétrole, mais c'est important en terme de géopolitique », a commenté Eric Wittenauer, analyste d'AG Edwards. « La circulation du pétrole ne sera pas affectée par l'assassinat de Mme Bhutto, mais cet acte laisse craindre une plus ample déstabilisation d'une région déjà instable », a estimé John Kilduff, analyste chez MF Global. C'est ce rôle qui est aujourd'hui mis en relief, et beaucoup plus par les leaders pakistanais dont l'action n'est pas toujours univoque, jusques et y compris dans la gestion du danger qu'ils déclarent aujourd'hui combattre. Sans que cette question soit dépassée, la nouvelle donnée géopolitique, telle qu'apparue il y a près d'une décennie, s'accommode mal des échecs. L'alliance, telle qu'elle apparaît aujourd'hui, ne risque pas de connaître de gouvernements quelconques. C'est toujours une projection sur le long terme. Seuls quelques correctifs pourraient être tolérés.

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