La société privée de cosmétique Sopalux est une Sarl créée en 1989. A l'occasion de sa 7e participation au Jouvençal du Palais de la Culture, son directeur marketing, Hakim Boughadou, nous donne les grandes lignes de la politique de l'entreprise. Fidélité oblige, vous participez pour la 7e année consécutive au Salon de la beauté et de la forme... La société Sopalux demeurera toujours fidèle à ce rendez-vous dédié à la femme. Il faut savoir qu'on était auparavant partenaire et sponsor. Cette année, hélas, nous n'avons pas pu être partenaire. Nous sommes restés fidèles au Jouvençal car nous avons constaté que ce Salon a un impact positif, voire un pôle attractif pour la femme algérienne. Nous avons donc jugé utile d'être présent, parmi d'autres entreprises. L'organisation a donné un aspect professionnel. On retrouve parmi les exposants, les fabriquants et les importateurs de produits cosmétiques. Il s'agit d'un Salon spécifique. Vous êtes leader en matière d'aérosol et de parfums, quelles sont les nouveautés que vous comptez lancer à l'occasion de cette 7e édition ? Pour cette nouvelle édition, nous présenterons, bien sûr, des nouveautés. Nous lancerons un déodorant pour femme Viva Fraîche, un stick Love. Nous présenterons également des eaux de toilette sous licence Promis juré et Incidence. L'homme ne sera pas en reste puisque nous lui avons concocté un stick Viva Homme et une eau de toilette AB Spirt. Par ailleurs, nous exposerons un ensemble de 60 produits cosmétiques. Notre politique est de lancer 2 produits par saison. Il est à noter que selon des statistiques, nous détenons 85% du marché national entre aérosols et parfums et 15% sont réservés à l'importation dont notamment, la Libye, le Maroc, la Tunisie. Vous semblez privilégier l'échantillonnage à défaut de la vente... Nous avons pour tradition de ne jamais effectuer des ventes quand nous participons à ce genre de manifestations. Nous nous limitons seulement à exposer. Cependant, je tiens à préciser que pour la Journée internationale de la femme, nous offrirons des cadeaux aux plus chanceuses. Comptez-vous organiser une journée d'étude sur le fléau de la contrefaçon ? Effectivement, nous animerons une journée d'étude sur ce fléau qui gangrène la société algérienne. C'est une initiative prise par l'organisateur et quelques participants. Nous avons voulu donner un aspect professionnel par rapport aux rencontres organisées. Nous allons essayer de sensibiliser la clientèle et trouver une solution à ce fléau. Les cosmétiques sont un point sensible. L'Etat se doit de nous aider, afin de combattre ce mal. Nous sommes producteurs, nous ne pouvons pas être au four et au moulin. L'Etat doit être un partenaire avec le producteur. Des efforts doivent être consentis pour le bien de chacun. La contrefaçon casse le marché. Il encourage le marché parallèle.
