Merzoug Embarek est le président de « l'association citoyenne de Tiaret. » Il est par ailleurs député PRA. Nous l'avons interrogé sur les intentions, ambitions et perspectives de son association. L'idée de création d'une association citoyenne n'est pas nouvelle, ni originale, alors comment concevez-vous le travail de celle-ci à l'aune d'une floraison d'associations se disant presque toutes œuvrer pour le bien être du citoyen ? J'ai été moi-même parti prenante en 2002 de la naissance puis de la disparition de la première tentative de création d'une association citoyenne. Si elle avait échoué, cela est dû au fait qu'à l'époque l'approche n'a pas été perçue avec la perspicacité voulue. Mais qu'est ce qui a changé depuis ? Il y a eu entre temps mûrissement de l'idée et ce sont les citoyens qui ont pris langue avec moi, certainement mus dans leurs convictions qu'après mon élection comme député au parlement, les choses allaient bouger dans le bon sens. Mes nombreux concitoyens croyaient que l'action positive, impulsée dans le cadre de la société civile, pouvait valoir de solutionner certains problèmes. La première rencontre publique, tenue la semaine écoulée, vous a-t-elle renforcé dans vos convictions qu'une telle entité allait réussir et, à fortiori, quels sont les indices ? Notre association, ouverte à toutes les franges de la société, est l'intermédiaire entre les citoyens et les responsables tant locaux que centraux et participe à l'effort en matière de développement en y apportant ce plus nécessaire à la dynamique de progrès. Cela s'exercera à travers des dossiers que nous nous attelons à confectionner dans différents domaines. Qu'ils soient d'ordre social, culturel ou économique, notre espace restera dédié aux débats féconds et, irrémédiablement, cela tendra vers l'amélioration du cadre de vie et répondra aux attentes et préoccupations des citoyens de la wilaya de Tiaret.