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Commune de Ras El Oued (Bordj Bou Arréridj)
Tohu-bohu tous azimuts
Publié dans El Watan le 12 - 03 - 2008

L'ambitieux programme EPLF de réalisation de 81 logements et 102 locaux à usage commercial à Ras El Oued, qui devait embellir la ville et permettre au centre-ville hérité de l'ère coloniale de respirer, l'a finalement enfoncé dans un labyrinthe inextricable.
Quinze ans après son lancement, seulement 33 logements, 2 blocs administratifs et les locaux ont été réalisés. Cependant, le gel de l'attribution de ces tous derniers prend en otage l'éventuel aménagement de la cité, à cause d'un bras de fer opposant l'APC aux commerçants bénéficiaires, touchés par la mesure de démolition et devant bénéficier d'un recasement. En fait, c'est un différend autour des affectations qui serait à l'origine de ce blocage ; certains locaux donnant sur l'artère principale et d'autres sur des impasses secondaires. Pour se faire une idée de « la légèreté » avec laquelle le foncier était géré, il suffit de rappeler la genèse du feuilleton de 1994, d'autant que l'APC, prétendant être propriétaire du terrain qui devait servir d'assiette, avait paraphé une convention et, de surcroît, notariée, dont l'une des clauses stipulait qu'une fois le projet achevé, en contrepartie du terrain, la gestion des espaces commerciaux reviendrait à la commune, seule habilitée à recaser les commerçants expropriés. Ces derniers avaient même procédé aux premiers versements au profit de la commune. Le hic est que l'assiette s'est avérée, par la suite, la propriété des Domaines, mettant dans l'embarras l'APC, laquelle n'était pas en mesure de fournir l'acte de propriété, document indispensable pour l'établissement des titres individuels pour les acquéreurs de logements. Ayant eu vent de la bévue, l'EPLF s'est rapprochée de la direction des Domaines, qui a régularisé la situation. Du coup, l'APC a recouru à la justice et fait valoir, entre temps, ses atouts administratifs pour maintenir le statu quo. Il a fallu l'intervention de l'ex-wali, M. Bedoui, pour ramener les deux parties à la table des négociations, lesquelles aboutiront à l'élaboration d'un échéancier de paiement devant permettre à l'APC de s'acquitter de ses dettes, et représentant le coût global des locaux, estimé à environ 25 millions de dinars, dont elle aura le privilège de gérer. A présent, les autorités, tergiversent,s alors, qu'en parallèle, la ville continue d'évoluer dans un tohu-bohu tous azimuts, confrontée quotidiennement à de sérieux problèmes de circulation, tant il est difficile de se frayer un chemin dans ses quartiers populeux, et entre des milliers d'écoliers, de lycéens et de badauds se disputant un pseudo-strottoir squatté déjà par des commerçants. Le wali a, lors de sa dernière visite, promis de réexaminer le dossier.

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