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Bande Frontalière ouest : Les avis sont partagés
Publié dans El Watan le 22 - 03 - 2008

Les avis sont partagés, sur la bande frontalière ouest, quant à une éventuelle réouverture des frontières avec le Maroc, officiellement fermées en 1994.
Tlemcen. De notre bureau
Le communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, appelant « dans l'amitié fraternelle et la sincérité totale à une normalisation des rapports avec l'Algérie et à une ouverture des frontières entre les deux pays… », relance passionnément le débat sur cette partie du conflit sur la bande frontalière ouest, spécifiquement concernée par la fermeture de la frontière terrestre, depuis 1994. Des familles entières ayant des proches au royaume estiment qu'« il y a comme un paradoxe pour rendre visite à nos mères, pères et enfants, c'est-à-dire pour un itinéraire à parcourir en vingt minutes, nous sommes obligés de prendre l'avion jusqu'à Casa, ensuite le train jusqu'au Maroc oriental (Oujda, Taza, Ahfir…) Un voyage qui nous revient cher en temps et en argent. C'est tout simplement stupide. Nous avons perdu des êtres chers de l'autre côté sans pouvoir nous y rendre. Au-delà de toutes les considérations politiques, humainement, les autorités des deux pays doivent résoudre ce problème en rouvrant les frontières, à charge pour elles de trouver les modalités ». Un avis que partage une grande partie de cette région de l'Algérie. « Cessons l'hypocrisie, si officiellement les frontières sont fermées, en réalité elles n'ont jamais été aussi perméables et c'est un secret de Polichinelle que de savoir que des centaines de personnes, hommes, femmes et enfants, passent de jour comme de nuit des deux côtés des barrières. Il suffit de payer ! » Une autre catégorie d'Algériens, propriétaires de biens au Maroc, épousent la même thèse : « Avant que beaucoup de nos compatriotes investissent sur le territoire chérifien au lendemain de l'ouverture des frontières en 1988 et d'avoir été leurrés par leurs partenaires et associés marocains, d'où des litiges toujours en suspens devant les tribunaux du pays voisin, nous sommes des milliers d'Algériens dont les terres ont été spoliées par l'administration de sa majesté à la faveur d'un dahir (loi) de 1973. Et depuis, pour recouvrer nos droits, nous faisons des déplacements coûteux, plusieurs fois par an. Certains d'entre nous, n'ayant plus les moyens, ont tout simplement abdiqué. Et puis, comment voulez-vous défendre un bien si vous êtes à mille lieues de là ? » s'interrogent des Algériens expropriés et dont l'association pour la récupération de leurs biens tarde à s'instituer, en raison de plusieurs blocages administratifs. Si à l'ouest du pays, notamment à Maghnia, Tlemcen et les environs, on garde toujours de mauvais souvenirs de l'année 1994 quand des Algériens avaient été traités comme du bétail avant d'être expulsés du Maroc d'une manière inhumaine, l'on pense également que la réalité est bien visible. « Qu'est-ce qui a changé, depuis ? Absolument rien, passés les moments d'émotion et de haine, le commerce informel a repris : agrumes, pomme de terre, huile, médicaments, en plus de tout ce qui est interdit comme la drogue et les spiritueux sont commercialisés chez nous. En échange, nos compatriotes leur ‘'exportent'' des matières de première nécessité. C'est de l'import-export qui se fait au vu et au su de tout le monde. Une sorte de contrat tacite entre les deux pays. Alors, pourquoi ne pas réglementer tout cela et qu'on en finisse avec cette hypocrisie ? » Actuellement, et depuis des lustres, une main-d'œuvre marocaine qualifiée et de qualité (plâtriers, maçons et boulangers…) travaille en toute quiétude à Maghnia et ses environs. Des ouvriers marocains clandestins ont été même recrutés dans des chantiers officiels, certaines maisons de responsables ont été bâties par ces mêmes clandestins. « Nos deux pays devraient repartir sur de bonnes bases pour faire profiter économiquement les deux parties », cependant des citoyens algériens, pour une raison ou une autre, s'opposent à la réouverture des frontières. « Les Marocains ne sont pas dupes, sachant l'embellie financière actuelle de l'Algérie, ils veulent tout simplement en profiter. L'Algérien est connu pour son esprit dépensier. Sinon, qu'on mette d'abord au même niveau le dinar et le dirham (actuellement 1000 DA sont échangés contre 190 dirhams). » Comme quoi, même le simple citoyen algérien sait qu'il ne suffit pas d'un moment sentimental pour rouvrir des frontières officiellement fermées. « Ils en veulent à notre argent ! », martèle un jeune qui, pourtant, traverse la frontière plus qu'il ne le fait dans les rues de son quartier…


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