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Ali Ouelhadj Yahia.Commandant du 5e groupement des gardes-frontières
« Il y a des erreurs et des malentendus sur le tracé frontalier algéro-libyen »
Publié dans El Watan le 05 - 12 - 2004

Comment faites-vous face à la non-officialisation du tracé frontalier entre l'Algérie et la Libye ?
Dans la situation actuelle des frontières entre les deux pays, il y a toujours des erreurs et des malentendus. Les gardes-frontières libyens profitent de cette situation pour pénétrer à l'intérieur de notre espace territorial. Plusieurs petits incidents ont eu lieu. Fort heureusement, nous n'avons enregistré jusque-là aucun incident grave. Mais la vigilance est de mise.
Pouvez-vous nous situer la bande où le bornage n'a pas été encore réalisé ?
Il s'agit pratiquement de toute la bande allant de la région d'Anaï à Tinalkoum. Près de 200 km. Elle est appelée « zone conflictuelle ». Là, il n'y a pas de tracé frontalier définitif et officiel, ce qui complique notre tâche.
Dans votre travail quotidien, vous êtes confrontés au phénomène de l'immigration clandestine qui ne cesse de prendre de l'ampleur. Peut-on éradiquer ce fléau ?
Nous ne pourrons jamais éradiquer ce fléau si l'on ne s'attaque pas à ses racines qui ne sont autres que la pauvreté et les conflits qui ravagent les pays de l'Afrique noire. Mais on peut atténuer son ampleur en mettant d'abord un dispositif judiciaire adéquat. Il y a une prise de conscience réelle concernant ce fléau. Il faudra bien engager un dialogue sérieux avec les différentes instances internationales afin de trouver des solutions d'aide pour ces populations en quête de terres plus clémentes.
Quelle est votre stratégie de lutte ?
Notre politique dans la lutte contre ce fléau est fondée d'abord sur une présence forte et sans relâche de nos éléments sur le terrain. Nous continuerons à combattre ce fléau avec les moyens mis en place, notamment les patrouilles et la reconnaissance aérienne.
La contrebande constitue aussi un véritable casse-tête pour les gardes-frontières...
Effectivement, la contrebande fait partie de nos préoccupations et de notre travail quotidien. Les frontières libyennes ainsi que nigériennes ne cessent d'être la plaque tournante des contrebandiers qui profitent des reliefs montagneux de la région pour faire passer leurs marchandises. Ces marchandises via les frontières libyennes sont constituées d'habillement, de produits électroménagers et électroniques et de produits de large consommation. Généralement, ce sont des produits dont les prix sont soutenus par l'Etat libyen. Des frontières nigériennes, c'est surtout le trafic des cigarettes.


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