Les bandes vertes situées à la périphérie des communes de Aïn Sefra, Naâma et Mecheria, sensées être des zones de villégiature pour les familles et des lieux de randonnées, offrent à présent une image de désolation. Les riverains se plaignent de certains pollueurs qui, à bord de gros véhicules, viennent déverser au beau milieu de la forêt et aux alentours des ordures, générant des odeurs nauséabondes et autres déchets solides issus des chantiers de construction mais aussi des habitants limitrophes qui y jettent leurs déchets ménagers quotidiennement. En pleine nuit et parfois le jour, ces bandes forestières vouées à des formes dégradées et en continuelle déperdition abritent des meutes de chiens dangereux. En terme d'environnement, tout a été dit et écrit à ce sujet, lors des fastueuses réunions, mais rien n'a été fait réellement sur le terrain par les responsables concernés. Pire ! On a beaucoup promis mais peu fait pour la protection de ces espaces dont personne n'en profite excepté les délinquants. Trop longtemps négligés, ces espaces verdoyants sont dans un état lamentable et les conséquences sont visibles et criardes. Notons que certaines associations, à l'exemple de l'APAE (Mecheria), n'ont pas baissé les bras. Celle-ci a organisé plusieurs rencontres ayant trait à la protection et au respect de l'environnement. Pour une sérieuse et véritable protection de ces bandes forestières, d'aucuns s'accordent à reconnaître qu'elles nécessitent une gestion permanente et idoine pour les dépolluer ainsi qu'un ultime sursaut pour sauver ce qui reste.
