L'affaire de l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) El Hadjar a connu hier son épilogue en première instance au tribunal de la même commune où les 7 inculpés ont été acquittés. Il s'agit du directeur général, du chef de service commercial, celui du personnel, du directeur et du sous-directeur de la comptabilité et des finances et du directeur technique chargé de l'entretien. Ils ont été accusés de détournement et de dilapidation de deniers publics, de passation de marchés non conforme à la réglementation et de l'utilisation des biens publics à des fins personnelles et des tiers. C'est suite à une plainte déposée par l'ancien directeur général de l'office qu'une longue enquête a été déclenchée le 16 janvier 2002 par le tribunal d'El Hadjar, suivie de deux expertises qui auraient duré plus d'une année. Le préjudice déterminé par les expertises s'élèverait à plus de 150 millions de dinars sur une dépense globale engagée de plus de 449 millions de dinars. Ce qui a incité le procureur à requérir, le 22 avril 2008, 5 ans de prison ferme à l'encontre de l'ensemble des accusés. Mais le collectif de la défense a émietté tous les points autour desquels s'articulait son réquisitoire. Des plaidoiries qui ont largement convaincu le président du tribunal d'El Hadjar de la cause de ces cadres blanchis par sa sentence.
