En constante évolution, les effectifs inscrits dans les différentes spécialités dispensées à travers les structures de la formation professionnelle avoisinent les 11 316 en stagiaires. Ayant plus que doublé en l'espace de deux ans, le nombre de stagiaires compte près de 46% des filles réparties à travers plusieurs cursus dont l'éventail s'est élargi par l'ouverture de nouvelles spécialités. Cette hausse des effectifs a été rendue possible grâce à l'augmentation des capacités offertes par le secteur qui dispose d'un institut spécialisé, d'un IFP de 10 CFP, de 11 annexes et de sections détachées. Concernant la spécialité dispensée par l'institut national spécialisé, celle-ci porte sur la formation dans la maintenance du matériel biomédical et le fonctionnement des équipements hospitaliers. Sanctionnée par un diplôme de technicien supérieur, la formation prépare aux tâches d'installation des appareils médicaux ainsi qu'à leur entretien préventif et à leur gestion. De nouvelles spécialités ont pu être intégrées aux cursus enseignés par l'ouverture de formation préparant aux diplômes dans le domaine de l'agriculture. C'est ainsi qu'il a été procédé à la création d'une spécialité formant aux activités dans l'horticulture et les espaces verts à El Omaria qui n'a toujours pas drainé de postulants. Cependant, une spécialité en arboriculture fruitière à Ouamri a pu démarrer dans de bonnes conditions avec un effectif de 27 stagiaires. Dans le but d'offrir de nouvelles possibilités de formation dans le domaine de l'agriculture en adéquation avec la vocation de la région, les services de la direction de la formation professionnelle envisagent de faire de l'institut national spécialisé en cours de réalisation à Berrouaghia une structure de formation aux métiers agricoles. Volet important de la formation professionnelle : le mode de formation par apprentissage n'a que peu évolué car n'ayant pas bénéficié de l'intérêt des communes où les commissions spécialisées n'ont qu'une existence formelle. Ce mode de formation a fait l'objet d'une journée d'études organisée par la tutelle en présence des partenaires et opérateurs locaux, afin de réfléchir à une démarche pouvant lui insuffler une nouvelle dynamique. En outre, plusieurs sections détachées, localisées dans les communes rurales, reçoivent de nombreuses filles qui sont formées dans les domaines de la coiffure, du prêt-à-porter, de la peinture sur tissu, de la broderie, etc. Il convient aussi d'indiquer que l'effort de formation devra permettre de prendre en charge le plus grand nombre de jeunes, sachant que les déperditions scolaires touchent plus de 10 000 élèves par an.
