Plus de 1 000 recours ont été enregistrés suite à la décision de relogement des 780 familles dans le cadre de l'éradication des habitations à risque du vieux bâti d'Oran. L'opération s'est déroulée en marge de celle du relogement des familles des Planteurs et a touché des immeubles constituant un danger pour leurs habitants, sis dans 8 secteurs urbains de la ville. Elle a aussi touché les quartiers les plus vétustes, tels El Hamri, Saint Antoine, Edderb et Boulanger. Parmi les auteurs des recours, des familles logeant dans les immeubles touchés par le relogement mais qui, selon la commission chargée d'établir la liste des bénéficiaires de ce programme, ne sont pas éligibles au logement social. Il y a aussi celles qui ont figuré sur les listes des bénéficiaires des nouveaux logements mais dont le relogement a été gelé. Celles-là sont une quarantaine qui ont été dénoncées par leurs voisins pour avoir nouvellement débarqué dans les immeubles ciblés. Le cas de ces familles est entre les mains de la commission de wilaya. A partir d'aujourd'hui, les forces de l'ordre public vont sommer les familles récalcitrantes de quitter les immeubles en ruine afin que les services de la commune les mettent sous scellé, en attendant leur démolition.
