Le procureur de la République près le tribunal de Mila, Abdelaziz Boughaba, a déclaré mercredi que les enquêtes menées par les services de la police judiciaire de Mila et les preuves scientifiques découlant des analyses effectuées sur le corps de l'enfant Anis Mahfoud Berdjem (5ans), retrouvé mort après sa disparition, ont révélé l'absence de faits criminels. « Toutes les enquêtes menées et les analyses scientifiques effectuées imposent l'hypothèse de la chute de l'enfant dans le cours d'eau près du domicile de son grand père où Anis séjournait », a précisé le procureur lors d'une conférence de presse tenue au siège du tribunal. Dans le même sens, il a affirmé que les résultats de l'autopsie faite par le service de médecine légale au centre hospitalo-universitaire (CHU) Benbadis à Constantine, les analyses entreprises par le laboratoire national de police scientifique à Châteauneuf, à Alger, et celles menées par l'Institut national de criminologie et de criminalistique (INCC) de la gendarmerie nationale étaient concordantes avec les enquêtes de la police judiciaire et appuient l'hypothèse de la chute de l'enfant dans le cours d'eau et soutiennent l'absence des faits criminels. Les examens ont démontré aussi l'absence de tout acte de violence sur le corps de l'enfant, ou de produit toxique, précisant que les tests ADN effectués ont confirmé l'absence de traces biologiques étrangères sur le corps de l'enfant, a-t-il expliqué. Il a indiqué qu'aux côtés de toutes ces preuves, le fait que les parents de l'enfant Anis n'aient pas reçu une demande de rançon appuie l'hypothèse de l'accident, une chute ayant entraîné la mort de l'enfant. Anis avait été déclaré disparu le 15 septembre 2015 de la cité Al Kouf à Mila, où il séjournait chez ses grands-parents.