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Des partis dévoilent leurs sources
Financement de la campagne électorale
Publié dans Horizons le 06 - 03 - 2012

Financer une campagne électorale demande beaucoup d'argent. Et ce, sans parler du financement de l'affichage et de la publicité. Pour ces deux volets, les partis en lice ne doivent compter que sur eux-mêmes. Autrement dit, ils ne bénéficieront d'aucun soutien de l'Etat. Selon le décret exécutif 12-29 paru dans le Journal officiel, « la publicité des candidatures aux élections se fait aux frais des candidats par voie d'affichage ou par voie orale, en plus des autres formes de publicité fixées par la réglementation en vigueur ». Kamel Mida, chargé de communication du Mouvement de la société pour la paix (MSP) fait savoir que les ressources de financement du parti sont puisées des salaires des députés et sénateurs. Pour lui, le parti ne fait pas pour autant une fixation sur la subvention de l'Etat. Le FLN qui a déjà adopté lors de la dernière cession du comité central un budget spécial pour la campagne électorale n'est pas contre une subvention de l'Etat. Mieux, son chargé de communication, Kassa Aïssi affirme que l'Etat peut, selon des critères transparents, accorder des aides, notamment aux nouvelles formations. Pour ce qui est des rentrées financières du vieux parti, celles-ci proviennent essentiellement des contributions des militants. Le Parti des travailleurs ne compte que sur ses militants et les sympathisants du parti pour sa campagne électorale. Le PT n'est pas contre la subvention de l'Etat pour peu qu'elle soit accordée dans un cadre transparent. Ramadane Taâzibt n'a pas omis, toutefois, d'afficher les inquiétudes du parti de voir l'argent sale entrer dans le monde politique. Omar Kourichi, chargé de communication du Front pour la justice et le développement (FJD-El Adala) souligne que l'Etat peut financer les nouveaux partis qui font face à des difficultés financières. Il précise que certaines formations ne disposent même pas d'un siège. Djamel Benabdeslam, président du Front de l'Algérie Nouvelle (FAN) abonde dans le même sens estimant que c'est un devoir pour l'Etat « d'aider » financièrement les nouveaux partis. Pour lui, une éventuelle subvention de l'Etat évitera l'intronisation de l'argent sale dans le monde de la politique et constituera, également, une barrière contre le financement étranger. En attendant, « ce sont nos militants et les candidats du parti qui financent les activités du parti y compris la prochaine campagne électorale », atteste-t-il. Même système de financement pour le Front du changement (FC). Son chargé de communication, Abdelaziz Mansour, indique que les ressources financières de son parti sont tirées des contributions des militants. Il cite l'exemple du dernier congrès financé, selon ses dires, à hauteur de 50% par les députés du parti, transfuges du MSP. Cela dit, pour la campagne électorale, il soutient que l'Etat peut intervenir après les élections pour rembourser les partis. Le président de Ahd 54, Fawzi Rebaïne, a appelé, quant à lui, au financement de l'Etat. Motif : garantir une « équité » et une « justice » et pour qu'« il n'y ait pas de partis riches et d'autres pauvres ». Le Mouvement El Infitah et son président, Omar Bouacha défendent le même principe « pour peu que les subventions soient réparties équitablement aux partis politiques en lice », dit-il.
AMBITIONS À LA BAISSE !
Il faut dire que des partis, faute de moyens financiers, ont dû revoir à la baisse leurs ambitions électorales en ne participant que d'une manière « partielle » aux prochaines joutes. C'est le cas du Parti pour la justice et la liberté (PLJ) de Mohamed Saïd qui se contentera de se présenter au niveau de 20 wilayas. « Le parti ne comptera que sur les cotisations de ses militants et ses candidats pour prendre en charge les frais de la campagne », insiste son chargé de communication, Mustapha Hemissi. Une autre revendication : « on demande la mise à la disposition de notre parti, sous forme de location, des locaux de l'OPGI, sinon le parti ne réclame ni subvention ni financement de l'Etat, ni avant ni après la campagne », précise M. Hemissi. Il y a lieu de rappeler que la loi organique numéro 12-01 du 12 janvier 2012 relative au régime électoral, fixe les modalités de financement de la campagne électorale. Ainsi, l'article 203 stipule que « les campagnes électorales sont financées au moyen de ressources provenant de la contribution des partis politiques, de l'aide éventuelle de l'Etat, accordée équitablement et des revenus du candidat ». L'article 207 précise que « les dépenses de campagne pour chaque liste de candidats aux élections législatives sont plafonnées à un million de dinars par candidat ».


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