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Rachid Bouchareb à Horizons : «Je m'exprime comme un cinéaste d'origine algérienne qui a grandi en France»
Publié dans Horizons le 22 - 05 - 2010

. Vingt-quatre heures après la double projection de «Hors la loi», qui a été accueilli avec une standing-ovation le soir du 21 mai à la Croisette, Rachid Bouchareb avait rendez-vous avec la presse algérienne pour discuter de son film et de la polémique qu'il avait sucitée et de son cinéma référence. M. Bouchareb, est-ce que vous espérez décrocher un prix lors de ce festival ?
Non, je ne suis pas venu à Cannes pour chercher un prix, l'essentiel pour moi est que je suis là et que le film a été projeté à la grande satisfaction des spectateurs, malgré les nombreux appels de protestation de la part des pieds noirs et des harkis. Même si je suis surpris par cette mobilisation contre le film, je dirais que chacun est libre de ses opinions.
Ne pensez-vous pas que cette polémique dérange et pourrait influer sur le verdict du palmarès ?
Je m'en f…, on a gagné ! Tout ce qui a été dit pour que le film soit interdit est tombé à l'eau. Mais les Français ne sont pas idiots et le monde entier n'est pas naïf. Tout le monde a compris autour de quoi ça tournait. Ça y est, c'est passé. Maintenant le film doit faire son voyage à travers le monde entier et que le film soit vu partout. La polémique est derrière. On ne rentra plus dedans, d'abord on n'est jamais rentré dedans. Djamel est parti sur l'émission la matinale avec un extincteur pour éteindre l'incendie. Il a été éteint hier soir.
Dans le film, vous vous référez beaucoup plus à Coppola, Sergio Leone et Scorsese qu'au cinéma français. Pourquoi ?
Parce que j'aime bien ces cinéastes, donc c'est une façon pour moi de leur rendre hommage. De plus les comédiens depuis «Indigènes», se sont toujours imprégnés des personnages des cinéastes Ridley Scott, Tim Burton, Coppola qui sont formidables. Et puis notre envie c'est de faire du cinéma, du cinéma et du cinéma. Alors on a cette culture cinématographique et le principe c'est aller vers l'art. Notre passion c'est faire des films et les acteurs ont leurs discussions. Sami et Djamel, quand ils lisent le scénario, ils disent des choses. C'est vrai que ce n'est pas commun dans le cinéma français. Parce que ce sont des comédiens spéciaux. Quand ils jouent les soldats de la Seconde Guerre mondiale, ils sont identiques à Tom Hanks ou Mel Gibson, je ne sais pas pourquoi. Un jour on va se libérer de cette culture cinématographique pour inventer ensemble notre création, notre film, notre cinéma.
Justement, pourquoi vos films ne se rapprochent-ils pas de ceux de Lakhdar Hamina ?
Lakhdar Hamina est un grand cinéaste, vraiment ! J'ai revu il n'y a pas longtemps Chroniques des années de braise. Il y a des scènes formidables. C'est «Laurence d'Arabie» ! Il faut reconnaître ça. Et je le dis sincèrement, Lakhdar a fait de grandes scènes du cinéma algérien… Il y a des scènes grandioses. L'arrivée de l'eau… c'est grand, mais moi, de par mon histoire, je suis dans l'histoire, je ne peux pas dire que je peux m'exprimer comme un cinéaste algérien qui est né en Algérie, je m'exprime comme un cinéaste d'origine algérienne qui a grandi en France. C'est le parcours dans sa vie qui détermine la sensibilité qu'on a dans ses œuvres.


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