Après une première journée pleine d'activités de sensibilisation et d'actions de promotion pour le tourisme algérien, la caravane de l'Ouest s'arrête à Aïn Timouchent. Lancée le 5 juillet dernier à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'indépendance, la caravane a fait une halte dans cette wilaya et ses belles plages telles que les Mouches, Targa, Nedjma, Oued el Hallouf... La grande plage de Rechgoun a été choisie par l'Office national du tourisme (ONT). « Rechgoun est une grande plage, c'est l'occasion pour nous de toucher le plus de personnes et de transmettre notre message aux riverains et aux estivants », dira M. Merahba, chargé de communication et des relations publiques. En route de Maghnia vers la plage, la caravane offre des cadeaux et des brochures promotionnelles dans l'espoir de trouver chez le public un intérêt pour ce que le stand leur propose. Et ce fut le cas, car à peine le chapiteau installé, les estivants affluaient vers le stand où des explications sur l'action de l'ONT leur sont données par ses représentants. Sur la plage, tous ont mis la main à la pâte : serviettes de plage, gilets de sauvetage et guides sont distribués. Les enfants n'avaient d'yeux que pour « Dalila la coccinelle », un livret au travers duquel ces benjamins pourront suivre Dalila l'aventurière traversant les plus beaux sites d'Algérie. Les pères de famille, de leur côté, semblaient beaucoup plus intéressés par la carte du nord du pays, « une carte vérifiée plus d'une fois pour qu'on puisse avoir le plus de précision possible », a noté M. Merahba. Kader, la cinquantaine, accompagné de sa famille, dira : « Nous sommes des abonnés à cette plage, nous y venons dès que les enfants sont en vacances », dit-il. Il affirme avoir beaucoup voyagé à travers le pays quand il était jeune, « maintenant, je veux faire découvrir le pays à mes enfants ». Kader n'est certainement pas le seul à avoir fait ce choix, puisque le camping semble plaire aux Algériens. Wissam, 12 ans, explique qu'« on a toujours passé nos vacances dans un bungalow, entre Port Say et Aïn Timouchent. On ne quitte la mer qu'à la veille de la rentrée scolaire ».