L'institut africain de l'énergie, de l'eau et des changements climatiques, implanté à l'université Aboubakr-Belkaïd de Tlemcen, sera opérationnel en octobre 2013, a indiqué, lundi, le professeur Mokhtar Sellami, directeur de la programmation de la recherche de l'évaluation auprès du ministère de l'Enseignement supérieur, en marge de l'ouverture des travaux de la Commission européenne. Une centaine d'étudiants africains seront admis pour préparer un magister ou un doctorat d'Etat. Selon le Pr Sellami, les objectifs de cet institut visent à éviter la fuite des cerveaux et avoir des potentiels de chercheurs au niveau du continent africain. Celui-ci a expliqué que le continent africain est divisé en cinq régions. Il a été décidé que l'université panafricaine sera constituée d'un réseau de cinq instituts, chacun sa spécialité, selon les besoins. « En ce qui concerne l'Algérie, c'est suite à un sommet extraordinaire en Guinée en 2011 que la décision a été prise pour la création de cet institut, surtout que l'Algérie possède plusieurs partenaires en énergie, notamment l'Allemagne », a-t-il affirmé tout en rappelant que l'université de Tlemcen a été désignée pour abriter cet institut. « Celui-ci doit former pour l'Afrique et les programmes doivent être d'obédience continentale », a-t-il noté. S'agissant des travaux, ceux-ci évoqueront la formation de qualité et les formations doctorales. Cet institut international se spécialisera dans la formation d'experts et de spécialistes de différents pays du continent africain dans les disciplines se rapportant aux ressources en eau, aux énergies, ainsi qu'aux changements climatiques. Il fait partie des cinq instituts qui seront créés à travers le continent africain pour assurer des formations dans certaines spécialités. Lors des travaux, les spécialistes ont eu à débattre de plusieurs points afin d'identifier les grandes thématiques. L'ouverture aura lieu dès l'achèvement des programmes et l'installation des équipements. L'institut sera connecté à 10 centres de recherche, à travers le continent. Il est à noter que des chercheurs issus de plusieurs pays africains, outre l'Allemagne, prennent part à ce forum qui sera clôturé demain.
