Photo : Lylia M. Le RND a procédé hier à l'installation officielle de la commission nationale de la jeunesse qui sera présidée par M. Abdeslam Bouchouareb, chef de cabinet du secrétaire général M. Ahmed Ouyahia. Après avoir transmis les salutations du leader du parti, absent à la rencontre en raison de ses engagements gouvernementaux, M. Miloud Chorfi, porte-parole de la formation du Premier ministre est revenu dans une intervention sur les contours de cette nouvelle instance, confirmant l'ambition du premier responsable du parti d'ouvrir des espaces appropriés aux jeunes pour qu'ils puissent s'exprimer et réaliser leurs objectifs. Le vrai défi qu'il faut gagner, est celui de la jeunesse. Raison pour laquelle il faudrait ouvrir des perspectives aux hommes et aux femmes de demain, dira M. Chorfi en rappelant que le RND s'est fixé cet objectif depuis son apparition sur la scène politique nationale, d'autant plus que sa formation a toujours été qualifiée de jeune et d'ambitieuse. «Le Rassemblement insiste à dire en toute circonstance, que la démocratie réelle ne sera pas palpable, du moment que les jeunes souffrent toujours de « hagra ». De même pour la réalisation du développement national, puisque les jeunes pensent toujours à la « harga ». Aucun changement ne peut être opéré sans l'association des jeunes dans tous les domaines », dira M. Miloud Chorfi qui souhaite que cette nouvelle commission soit « un acquis national, contribuant à la promotion des droits des jeunes et à la consolidation de leur place au sein de la société ». M. Bouchouareb a déclaré pour sa part que l'installation de cette commission qui coïncide avec le 19 juin est un objectif des résolutions du troisième congrès du parti de juin 2008. D'ailleurs, dira-t-il, le statut particulier ainsi que le règlement intérieur ont plaidé pour l'ouverture des portes du RND aux femmes et aux jeunes, et leur permettre même d'occuper des postes de responsabilité au sein des structures nationales du RND. A noter que l'installation de cette commission sera suivie par la mise en place de sous-commissions au niveau des communes à travers toutes les wilayas du pays.
