« Le RCD, qui a décidé de participer aux élections locales du 29 novembre, lors de son conseil national du 7 septembre, soit un mois avant l'expiration du délai de dépôt des listes de candidature, s'implique dans 19 willayas », a précisé, hier, cette formation politique dans un communiqué. Pour le RCD, « la conquête » du pouvoir local, « démocratiquement acquis » et exercé sur la base « des engagements pris », est à la fois un moyen pour « soulager le quotidien des citoyens écrasés par l'injustice » et « une opportunité » pour mettre en place les conditions de « la refondation nationale » qui, par « la démocratie de proximité », rendront le service « au plus grand nombre ». « Il s'agit de se sensibiliser et de mobiliser les citoyens sur la nécessité, pour eux et pour le pays, d'arracher et de protéger des espaces institutionnels qui soient gérés dans la transparence et sous leur contrôle », a écrit le RCD. « La sécurité politique et la compétence des candidats sont des critères déterminants dans nos démarches et nos choix. (...). Dans un tel contexte, une gestion saine des collectivités locales est importante au triple point de vue politique, éthique et pédagogique », a estimé cette formation politique. Pour le RCD, il est « politiquement plus utile » de prouver « concrètement » que des « élus ont honoré leurs engagements partout où les citoyens leur ont accordé leur confiance « que de spéculer sur un très aléatoire changement de fonctionnement de l'administration qui respecterait le poids et l'influence de chaque formation politique ». « Cette dernière considération est un combat de longue haleine qui, de toute façon, n'en sera que plus conforté si, par la qualité de notre gestion, nous continuons à démontrer aux Algériennes et aux Algériens, comme cela a été fait dans les mandatures précédentes, que le dévouement et la performance existent bel et bien et qu'ils peuvent se traduire dans les faits », a observé le RCD.