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Quelle solution pour Kidal ?
Crise malienne
Publié dans Horizons le 27 - 05 - 2013


Le président burkinabé a convié, hier à Ouagadougou, Bilal Ag Acherif, le chef du MNLA, (Mouvement national de libération de l'Azawad), Algabass Ag Intalla, le SG du MIA (Mouvement islamique de l'Azawad) au nom du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), organisation qui veut fédérer tous les groupes armés touaregs, et Tiébilé Dramé, envoyé spécial de Bamako dans le Nord du Mali. « C'est pour des consultations séparées avec chacun d'eux et voir si un accord est possible », explique un conseiller du chef de Blaise Compaoré, n'excluant pas « un dialogue direct plus tard » entre les différents protagonistes avec la participation de la France, de l'ONU et de l'Union africaine qu'il présente comme « partenaires » du Mali. Le président Compaoré, qui a mené, mais en vain, fin 2012 de longues négociations avec le MNLA et Ansar Eddine avant de « céder » le terrain aux opérations militaires françaises en janvier dernier, réussira-t-il à trouver une solution négociée pour que la « bataille de Kidal » n'ait pas lieu ? Jusqu'à présent, le MNLA et le MIA, qui se sont installés à Kidal à la faveur de l'intervention franco-tchadienne, s'opposent à tout retour de l'armée et de l'administration maliennes. Dans une lettre ouverte adressée à José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, le MNLA menace de riposter si l'armée venait à attaquer ses positions. « Nous voulons gérer notre sécurité, notre diplomatie et notre économie », déclare Bilal Ag Acherif à Blaise Compaoré. Pour montrer sa disponibilité, le MNLA lâche du lest. Il annonce qu'il est prêt à permettre la tenue de la présidentielle mais sous la supervision exclusive des troupes onusiennes. « Aucun citoyen « azawadien » ne peut aller élire le futur président du Mali sous la protection de l'armée malienne », déclarait, il y a quelques jours à Djibrill Bassolé, le chef de la diplomatie burkinabé, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, le responsable aux relations extérieures du MNLA. Tiéman Hubert Coulibaly, le ministre malien des Affaires étrangères, rejette cette offre. « Comment le MNLA peut-il encore continuer à dire que l'armée malienne ne doit pas entrer à Kidal ? Ce n'est pas un bon discours. Nous avons proposé le dialogue et la réconciliation au MNLA, ses dirigeants ne peuvent pas prétendre empêcher l'armée malienne de se déployer à Kidal », dit-il, rappelant que le MNLA et le MIA sont des alliés d'al-Qaïda au Maghreb islamique et auteurs du massacre d'une quarantaine de soldats maliens à Aguelhok en février 2012. Un « lien » qui permet à Mamoutou Diabaté, le président du Conseil national de la société civile malienne, de récuser toute discussion avec le MNLA. « Nous demandons aux troupes du MNLA de quitter Kidal avant le scrutin », renchérit Mohamed Bazoum, son homologue nigérien. Comme Mahamadou Issoufou, son président, qui a reçu récemment Tiébilé Dramé et Ag Intalla, il est convaincu que Bamako et Niamey ont un destin commun. Dans les pays voisins, on se demande qui assurera la sécurité du scrutin dans la région ? L'Union européenne plaide pour une élection sur tout le pays, y compris à Kidal. Paris, qui veut éviter l'usage des armes, l'envisage sous la supervision de ses troupes.

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