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Une grande figure de la résistance et un symbole de l'unité nationale
Il y a sept ans, disparaissait Hadj Moussa Akhamokh
Publié dans Horizons le 28 - 12 - 2013


Il y a sept ans, le 28 décembre 2006, disparaissait Hadj Moussa Akhamokh, grande figure de la résistance des populations du sud du pays pendant la colonisation et symbole de l'unité nationale. A cette occasion, l'association Machaâl Echahid a tenu à rendre hommage à celui qui fut un nationaliste de la première heure, un homme clairvoyant, un sage, un guide, un homme rassembleur, dont « les principes, la philosophie devraient nous inspirer tous aujourd'hui », témoignent la plupart de ceux qui l'ont connu. Selon le Dr Lahcen Zeghaïdi, historien, qui est revenu longuement sur des pans de l'histoire de l'Algérie, à travers sa personnalité, Akhamokh symbolise toute la résistance des populations targuies face à la colonisation française depuis que ses troupes ont foulé le sol de cette région de l'Ahaggar et du Tassili de 1881 à 1917 ou encore à travers la célèbre bataille de Tit menée par l'Amenokal, où « plus de 70 résistants sont tombés en une journée au champ d'honneur ». La résistance dans l'Ahaggar et dans le Tassili, de 1883 à 1924, montre à l'opinion publique internationale, précise l'historien, « l'existence de populations qui ont toujours refusé de vivre sous la colonisation ». Elle remet aussi en cause la thèse coloniale qui voulait faire accroire, dans l'optique d'un projet de partition du Sahara, que la révolution était « cantonnée uniquement dans le Nord », explique-t-il. Akhamokh est né en 1921, c'est-à-dire dans cette période marquée de hauts faits de résistance. Le Dr Zeghaïdi est revenu sur les premiers contacts de la Révolution et la création de la première cellule du FLN en 1958 pour cordonner la résistance. Avec la découverte du pétrole et les premiers essais nucléaires français, le Sahara devient l'objet d'âpres enjeux. Pour faire avaliser son plan de partition, De Gaulle joue la carte des Touareg qu'il tentera vainement de réunir, en dépêchant pour cela, en mission spéciale, son ministre, Michel Debré. Le 14 juillet 1961, il relance encore ses premiers pourparlers en ramenant par avion spécial Moussa Akhamokh, à l'Elysée même. De Gaulle propose d'en faire le « Sultan » de toutes les tribus, selon M. Zeghaïdi, ce qu'il refusa. Ces événements surviennent alors que l'ALN « préparait déjà le lancement de sa base du Sud, confiée à si Abdelkader Mali », c'est-à-dire Abdelaziz Bouteflika, témoigne, pour sa part, un des compagnons de Akhamokh, le député Mahmoud Guemama. Outre son nationalisme et son attachement, ainsi que celui de son peuple, à l'unité nationale, les intervenants ont souligné les qualités de ce guide hors pair, sa pondération et sa sagesse. Il avait une philosophie dite, en parler targuie, « sulen, sulen », c'est-à-dire être zen, pour reprendre une expression d'aujourd'hui. Pour Akhamokh, « rien ne s'acquiert par la force, mais plutôt par le dialogue ». Plusieurs notables de la région ont mis en exergue le rayonnement de la sagesse de cet homme sur toute la région et au-delà, où il était très écouté. « Son aura nous aura évité bien des drames aujourd'hui », allusion à la situation au Sahel, selon un autre. Mohamed Akhamokh, le fils, a annoncé le lancement prochain de la Fondation Akhamokh.

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