Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui a rappelé les liens historiques et géographiques qui unissent l'Algérie à la Cédéao, les consultations régulières qu'il a avec ses 15 homologues pour « rechercher paix, stabilité et développement » dans la région et en Afrique, a annoncé, après la conférence de Kadré Désiré Ouedraogo, qu'il effectuera, sur instruction du président Bouteflika, dans le prolongement de la réunion interministérielle sur le Sahel qu'il a présidée le mois dernier à l'hôtel El Aurassi, une tournée dans les pays du Sahel à partir du 18 mai prochain. Première étape : Bamako, où il coprésidera la 2e session du comité bilatéral stratégique algéro-malien sur le Nord-Mali et assistera à la réunion de consultation au niveau des ministres des Affaires étrangères des pays du Sahel. « Ces deux rencontres vont dans le sens des efforts de l'Algérie pour permettre le lancement, dans les meilleurs conditions et dans les délais, du dialogue inclusif comme le souhaitent les Maliens et la communauté internationale ». Lamamra, qui a déclaré que les « efforts conjoints Cédéao-Algérie, d'une part et l'Algérie et d'autres pays africains n'ont jamais cessé, comme les visites faites à Alger par les responsables de ces pays, loin des regards des médias », se rendra, après Bamako, à Nouakchott, qui assure la présidence de l'UA, puis à Ouagadougou, siège de la Cédéao. Précision du ministre algérien : « Les groupes terroristes armés sont exclus de l'actuelle dynamique de négociations ».
