Le président de l'Union pour le rassemblement national, Houari Hamidi, a plaidé, hier, en faveur de l'inclusion d'un article dans le nouveau projet de révision de la Constitution, criminalisant tout acte portant atteinte à l'institution militaire. S'exprimant à l'issue de sa rencontre avec le ministre d'Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, dans le cadre des consultations sur le projet de la révision constitutionnelle, Hamidi a indiqué avoir proposé l'inclusion d'un article qui criminalise tout acte portant atteinte à l'institution militaire, soulignant que cette dernière « a toujours œuvré pour la sécurité du pays et lui a épargné des tragédies ». Il a également souligné la « sacralité » de la loi fondamentale du pays, appelant à des sanctions à l'encontre des personnes qui transgressent la Constitution. Il a, d'autre part, salué l'initiative des consultations lancée par la présidence de la République qui traduit, a-t-il dit, « la consécration de la pratique démocratique et l'expression de la volonté populaire ».