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Les plages, espace public ou privé ?
Publié dans Horizons le 10 - 08 - 2014


L'Algérie compte 220 plages interdites à la baignade pour cause de pollution. Dans les régions est et ouest du pays, celles qui sont ouvertes au public donc réduites à la portion congrue. Sur les 589 total, ce sont donc les 2/3 qui sont infréquentables. C'est le triste constat d'un pays qui n'a pas su prendre les mesures qui s'imposent pour préserver son patrimoine touristique de toutes sortes de nuisances. Les rejets en pleine mer, le pillage de sable qui détruit l'écosystème durant des années, les constructions anarchiques... On sait que la côte algérienne héberge plusieurs zones industrielles où la pollution est inévitable, les unités pétrochimiques qui s'étirent sur plusieurs centaines d'hectares à Arzew, à Skikda. Les rejets clandestins de certaines constructions. Tout cela fait que l'espace de baignade se rapetisse de plus en plus. Et là nous risquons, à terme, tout simplement de n'avoir que des criques et des mares où l'on barbotera tout en faisant attention aux pics rocheux qui effleurent par endroits. Mais il n'y a pas que cela. De nouveaux locataires s'y sont installés, également, transformant leurs cabanons en première résidence avec clôture et tout ce qui s'ensuit. C'est triste car dans les plages qui sont, disons, autorisées à la baignade, ce n'est pas évident. Les meilleurs endroits sont devenus des espaces privatisés, squattés par de soi-disant concessionnaires qui vous exhibent, pour l'occasion, de douteux parchemins signés par... l'APC. La privatisation a pris plusieurs formes, chez nous, pour, dit-on, fournir des services aux estivants, avec la location de tables, de parasols. Mais tout le monde connaît ses déboires avec une occupation manu militari H 24 des endroits les plus convoités... C'est un véritable diktat qu'exercent ces jeunes sur les estivants dont les râles sont souvent d'inutiles suppliques. On sait que de grands complexes touristiques disposent de plages exclusives pour leur clientèle comme cela se fait de par le monde. Cela est normal, mais que la privatisation du domaine public emprunte des moyens détournés, cela est inconcevable. C'est vraiment dommage pour un pays qui s'enorgueillit de posséder une longue façade maritime de plus de 1.200 km et pour nos vacanciers qui sont obligés, ainsi, pour ne sentir que la fraîcheur de l'embrun, d'aller voir ailleurs. Là où l'on ne lésine pas sur les moyens. Pourtant les dispositifs anti-pollution ne manquent pas chez nous. Les moyens existent et l'on peut aisément le constater lors des rituels préparations de la saison estivale, à tous les niveaux, au niveau de la tranquillité des estivants, de leur sécurité et santé hygiéniques, à travers le prélèvement et la mesure quotidienne du niveau de pollution de l'eau, du ramassage des détritus, de la sécurité des lieux... Mais, disons le tout court, des fois, c'est le laisser-aller qui l'emporte tout simplement.

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