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« Souvenirs d'un rescapé de la wilaya 3 », un itinéraire de gloire
L'auteur et Daho Djerbal ont présenté l'ouvrage à Boumerdès
Publié dans Horizons le 14 - 12 - 2014

Le livre du moudjahid Mohand Sebkhi a fait sortir de l'anonymat un grand homme, un héros de l'ombre qui a bataillé pour que vive l'Algérie libre et indépendante. Il était, samedi dernier, à la maison de la culture Rachid-Mimouni à Boumerdes pour une vente dédicace de son livre. Il a tenu aussi à témoigner aussi de vive voix sur des péripéties qu'il a vécues durant la guerre de Libération nationale. Il a, par ailleurs, évoqué son vécu misérable, en présence de Daho Djerbal, enseignant d'histoire contemporaine à l'université d'Alger et chercheur qui a préfacé son ouvrage. La salle de conférences était, hélas, presque vide. Quelques personnes, environ une dizaine, sont venues écouter le moudjahid qui a rejoint le maquis à l'âge de 17 ans comme agent de liaison et de renseignements. Il évoluera aux côtés d'Amirouche et Si El Haoues en wilaya 3 avant d'être fait prisonnier par les Français. C'est avec une grande émotion qu'il a raconté son enfance dans les montagnes de Kabylie et comment il a commencé, dès 9 ans, à prendre conscience de la cruauté des colonisateurs. Il se rappelle, surtout, la première fois où il a visité Sidi Aïch. Il avait vu la différence entre les conditions de vie des Algériens et celles des Français. « J'ai vu des villas et des bâtiments à étages, les pieds noirs vivaient dans l'opulence et nous vivions dans la misère totale. Je me disais pourquoi cette misère, cette injustice ? » se souvient-il.
Devoir moral Sa prise de conscience politique sur la cruauté du système colonial est intervenue lorsqu'il est parti à Grenoble puis à Paris où il rencontrera des militants du FLN. L'auteur a voulu narrer un pan de l'histoire de la glorieuse révolution nationale dans une région historique qui a vu l'organisation du congrès de la Soummam et tant de batailles. Daho Djerbal dit de lui : « Son souci était de témoigner beaucoup plus pour s'acquitter d'une sorte de devoir moral et transmettre sa parole singulière de témoin d'une si sombre période. Il voulait parler de ceux qu'il avait côtoyés... ». « Il ne cherchait nullement à se mettre sur le devant d'une scène à la fois glorieuse et tragique ; il avait juste besoin de mettre des mots sur son vécu, de le verbaliser ». Il dit aussi : « La source orale parle, aussi, paradoxalement, par le silence qu'elle fait sur certains évènements. C'est dans le non-dit que gît, parfois, la pertinence du propos ». Le récit de Mohand Sebkhi confirme parfois cette assertion ». Pour l'historien, et contrairement à l'idée générale, il n'y a pas d'histoire commune entre l'Algérie et la France, il y a, dit-il, « l'histoire de la France coloniale et l'histoire de l'Algérie colonisée ». Da Mohand, comme aime bien l'appeler le libraire qui a écoulé quelques exemplaires de son livre, était très ému. Il a surtout paru révolté lorsqu'il raconte sa tentative solitaire et désespérée de rattraper Amirouche en route pour la Tunisie afin de lui transmettre un message qui l'aurait, peut-être, sauvé. Hélas ! C'était peine perdue. Les deux héros « Amirouche et Si El Haoues ont été liquidés avant d'arriver en Tunisie pour ramener les dirigeants en vue de régler la crise qui secouait le mouvement révolutionnaire à l'intérieur du pays. « Après leur mort, la wilaya 3 a été affaiblie. Pas de munitions, on ne pouvait rien faire avec des fusils de chasse », a-t-il témoigné. L'auteur, dans son livre de 222 pages, offre une pièce supplémentaire au dossier épais de notre histoire.

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