Le sélectionneur de l'équipe algérienne de football, Christian Gourcuff, a qualifié de « cruelle » l'élimination de l'Algérie. « Ce n'est pas la meilleure équipe qui a gagné ce soir. Sur le plan du jeu et de la volonté, il n'y a rien à reprocher à l'équipe, même s'il y eut un problème d'efficacité, avec peu d'occasions. Pour moi, il s'agit d'une élimination cruelle », a affirmé le coach des Verts lors d'une conférence de presse estimant que « les Verts ne méritaient pas cette élimination. Le deuxième but nous a fait mal, au moment où nous voulions prendre l'ascendant. L'adversaire n'était pas facile pour nous. Le football est une question d'efficacité. C'est dommage qu'on n'ait pu concrétiser les occasions procurées ». Et d'enchaîner : « Ce sont des choses qui peuvent arriver, face à une équipe ivoirienne de haut standing. Voir la manière avec laquelle nous avons dominé la Côte d'Ivoire, ça laisse quand même beaucoup d'espoir ». Appelé à dresser le bilan de la participation algérienne, le technicien breton estime que « sur l'ensemble de cette CAN, ça été un peu décevant sur le plan du rythme de jeu ». « Mon avenir ne dépend pas de moi » Au sujet de son avenir à la tête des Verts, Gourcuff estime que la balle est dans le camp de la fédération. « En ce qui me concerne, l'aspect contractuel n'est pas important. Si les responsables veulent que je continue, il n'y a pas de souci. Si ça ne serait pas le cas, il n'y a aucun problème, je partirai », a précisé l'ancien coach des Merlus. Aux dernières nouvelles, le président de la fédération, Mohamed Raouraoua, devrait reconduire Gourcuff dans son poste.
