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Rencontre avec le réalisateur et commissaire des journées du cinéma européen Ibrahim Letaïef : les films proposés par la France ne sont pas récents
Publié dans Horizons le 24 - 11 - 2010

• «Je suis président du jury du court-métrage du festival d'Oran» Ibrahim Letaïef est réalisateur, il est aussi commissaire de cette 16e édition des journées du cinéma européen (JCE) en Tunisie (23 novembre-12 décembre 2010). Ibrahim Letaïef est un grand aventurier. Il préside une association maghrébine de courts-métrages. Il se meut constamment avec de nouvelles expériences. Il a accepté naturellement de répondre à nos questions. La JCE évolue. En effet, des nouveautés ont été apportées. Explications.
Parlez-nous des journées du cinéma européen dans leur 16ème édition ?
C'est un travail de longue haleine. Nous avons entamé la phase des préparations intenses de ces journées il y a exactement trois mois. En tant qu'association, nous sommes chargés de sélectionner les films tunisiens. Cette année, nous avons étoffé le programme des films maghrébins en l'occurrence «Viva l'Algéria» de Nadir Mokhnèche d'Aljérie, «Partage» de Salah Ghuwedri de Lybie, «Moussem El Mchaoucha» de Mohamed Ayed Ben Souda du Maroc, «Bamako» d'Abderrahmane Sissoko de la Mauritanie. Autre nouveauté de cette année, on a renforcé la programmation pour enfants.
Quels sont les objectifs de ces journées ?
Cette rencontre constitue un carrefour de dialogues et de rencontres. Cette rencontre active dans le sens de l'élargissement, de la connaissance de notre monde cinématographique. Dans cette voie, elle exerce une fonction pédagogique notamment en direction de la jeune génération qui doit être imprégnée des valeurs qu'apporte le cinéma. En clair, la JCE se veut une dynamique du généreux partage, un lieu où chacun s'enrichit de la culture de l'autre.
Comment s'effectue la programmation des films ? Et quels en sont les critères et les exigences ?
A vrai dire, il n'y a pas eu de critères ou d'exigences. Il est important de savoir que chaque pays membre de la délégation européenne propose un ou deux films de son choix. Ces journées nous permettent de nous connaître et de nous faire connaître.
Le délai entre l'achat et la sortie des films est-il toujours long en Tunisie ?
Le problème en Tunisie incombe à la diffusion des films. Seulement, aujourd'hui, nous assistons à une certaine dynamique culturelle en général et cinématographique en particulier. Il y a une dynamique qui commence à être amorcée en Tunisie. La preuve, un bon nombre de salles de cinémas seront rouvertes incessamment, nous programmons aussi des films d'actualité en même temps que dans les pays étrangers, comme «Les hommes et les Dieux», «Hors la loi», «Tournée». Un début florissant et encourageant.
La moyenne du nombre de films présentés lors des journées cinématographiques doit varier de 12 à 16 films. Partagez-vous cela ? Et pourquoi ?
Cette année, trente-cinq films sont projetés lors de la 16e édition des JCE. Il faudrait savoir que cela dépend du choix des films proposés par les pays de l'union européenne. L'avantage de cette manifestation, c'est que ces films sont projetés à travers huit régions. C'est extraordinaire !
Est-ce que cette rencontre est orientée vers l'industrie cinématographique où plutôt vers le public ?
D'emblée, cette rencontre est destinée au large public. Je rappelle que cette rencontre permet aux cinéphiles tunisiens de découvrir les dernières œuvres cinématographiques du monde européen et maghrébin, traitant différents thèmes.
Le cinéma français est depuis toujours le plus vu au Maghreb. Est-il toujours d'actualité ?
Je regrette mais les films proposés par la France ne sont pas récents. Il s'agit de «Délice Paloma », «La journée de la jupe», «Jean de la Fontaine ».
Voilà que toutes les conditions sont réunies pour réussir ces journées. Etes-vous satisfait ?
En tant que réalisateur, je ne suis jamais satisfait de mon travail car je suis constamment aux aguets des défaillances afin de le parfaire. Il est encourageant pour nous de voir qu'un public a été fidélisé durant les précédentes éditions.
Des projets en vue ?
Je participerai le 28 novembre en tant que membre du jury au festival international du film au Caire. Puis, j'ai appris que je suis président du jury du court-métrage lors de la 4e édition du festival international du film arabe à Oran. Je prépare un long-métrage intitulé «Affreux, cupide et stupide».


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