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Les accords qui ouvrent la voie à l'indépendance
19 mars 1962
Publié dans Horizons le 18 - 03 - 2015


Il y a 53 ans, les accords d'Evian-les-Bains (Haute- Savoie), qui ont scellé le principe de l'indépendance nationale, ont été signés par les représentants du Gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA) et la partie française. C'est le 19 mars1962 à 12h qu'il a été officiellement mis fin aux opérations militaires et à toute action armée sur l'ensemble du territoire algérien. L'application de l'accord paraphé la veille au terme d'un âpre processus de négociations prend ainsi son effet. Le moment, au vu du contexte, est historique. Il referme la parenthèse d'une longue colonisation qui a duré 132 années. Et met fin à sept années et cinq mois de guerre de libération au cours de laquelle l'Algérie a payé un lourd tribut. Et pour laquelle, la France a mobilisé environ 400.000 hommes. Les accords qui furent approuvés lors du référendum du 8 avril 1962 par 91% des votants de France métropolitaine, les électeurs des départements d'Algérie étant exclus du scrutin, ont permis aux Algériens de faire aboutir les objectifs proclamés dans la plate-forme du 1er Novembre 1954 qui a déclenché la lutte armée. Le référendum d'autodétermination a entériné ensuite, quelques mois plus tard, le 2 juillet de la même année, la victoire, dans le respect des buts poursuivis par le mouvement indépendantiste. Le porte-parole du Gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA) aux négociations d'Evian, Rédha Malek, a estimé, à ce titre que les accords d'Evian ont « intégralement » repris les principes fondamentaux mentionnés dans la Déclaration du 1er novembre 1954 : l'intégrité du territoire, l'unité du peuple algérien et l'indépendance nationale. C'est que la France a tenté la partition du pays en préconisant d'amputer le Sahara du reste du territoire. Et de préserver quelques privilèges qui permettraient de poursuivre ses expériences nucléaires dans le désert et l'implantation de ses bases militaires pour longtemps que ce qui a été prévu dans les accords. L'intransigeance de la délégation algérienne emmenée par Krim Belkacem a fini par payer au bout de longs pourparlers entamés bien avant l'ouverture officielle des négociations d'Evian-les-Bains. « Si nous avions accepté la division de l'Algérie, avec un Sahara sous contrôle français, nous aurions été confrontés très vite à une véritable guerre civile », a commenté l'auteur de « L'Algérie à Evian, Histoire des négociations secrètes, 1956-1962 ». Un ouvrage qui revient sur les péripéties des différentes rencontres entre les deux parties. On y apprendra que les négociations ont réellement été entamées le 20 mai 1961. Des périodes de rupture ont marqué les discussions en raison des divergences susmentionnées. Une première tentative de dialogue a eu lieu le 20 juin 1960 mais elle s'est soldée par un échec, pour des motifs liés à la représentation de la délégation française et le caractère « clandestin » que De Gaulle voulait conférer à la rencontre pour laquelle le GPRA a désigné Mohamed Benyahia, Hakimi Benameur et Ahmed Boumendjel. Dans un appel à la nation, Ferhat Abbas, en qualité de président du GPRA, a déclaré : « Notre délégation se rendra à Paris avec l'espoir de convaincre le gouvernement français de la légitimité de notre lutte d'indépendance et de la justesse de nos positions. » Echaudé par ce précédent marqué par l'isolement de la délégation algérienne, le gouvernement provisoire, en plus d'être intransigeant sur le principe de l'intégrité du territoire, a exigé de traiter avec les autorités françaises en terrain neutre. « Parce que nous voulions notre liberté d'action, nous avons exigé un terrain neutre », dit Rédha Malek. C'est à partir de là que la ville suisse d'Evian a été choisie pour abriter les négociations. Dès lors que, écrit Ferhat Abbas dans « Autopsie d'une guerre », « le processus de négociations était engagé, rien ne pouvait plus l'arrêter. A cet égard, Melun fut un commencement ». Sur le terrain, les ultras de l'Algérie française n'ont pas désespéré de torpiller le processus. Ils semèrent terreur et désolation. L'OAS, en désespoir de cause, a eu recours à la politique de la terre brûlée en assassinant des personnalités et en plastiquant des lieux publics. Une furie à laquelle même le maire de la ville qui a accueilli les négociateurs n'a pas échappé. Mais le tempo de la marche vers l'indépendance a été fixé. Les promesses du 1er Novembre honorées.

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