Les circonstances de la disparition de l'enfant, Anès Mahfoud, n'ont pas encore été déterminées. Son cadavre a été découvert dimanche dernier vers 13h 40, près d'un cours d'eau, à proximité du domicile parental. Selon une source sécuritaire proche du dossier, le corps était dans un état de décomposition avancée. Sa famille l'a identifié grâce à ses vêtements. Le corps a été soumis ensuite à une autopsie au niveau du service de médecine légale du CHU de Constantine. Les investigations menées, conjointement par les services de police et de gendarmerie, se poursuivent. La chef du bureau de la protection de la femme et la lutte contre la délinquance juvénile de la police, la commissaire divisionnaire Kheïra Messaoudene a précisé que les policiers de la sûreté de wilaya de Mila ont été mobilisés suite à la disparition de l'enfant. « Ils sont à pied d'œuvre dans cette affaire 24/24. Quand il s'agit d'un enfant, on est doublement touché et affecté. Les investigations se poursuivent sous la supervision du procureur de la République. S'agissant des causes de la mort, seule l'expertise de la médecine légale peut les déterminer sur la base de preuves scientifiques », a-t-elle affirmé. Aucune piste n'est écartée Le chef de la cellule de protection des mineurs au niveau de la Gendarmerie nationale, l'adjudant- chef Djillali Bedani, a appelé les médias à la vigilance dans le traitement de ce genre d'affaires. « Les services de sécurité enquêtent mais on constate qu'il y a des enquêtes parallèles qui peuvent entraver le déroulement des investigations. » « Seul le procureur de la République est habilité à communiquer », a-t-il indiqué. Le procureur de la République près le tribunal de Mila a confirmé dans un point de presse, que le corps de l'enfant ne portait aucune trace de violence. La mort du petit Anès serait-elle accidentelle ? La piste n'est pas écartée par les enquêteurs qui rappellent l'affaire du petit Yacine Bouchlouh disparu pendant des semaines avant que son cadavre ne soit retrouvé au fond d'un puits à proximité d'un immeuble à Bordj El Kiffan. Les proches d'Anès contactés par téléphone rejettent cette piste. « On a ratissé le lieu avec les services de sécurité. Il n'y avait aucune trace du petit. Son corps a été retrouvé à cet endroit, alors que sa famille était à Skikda, où Anès aurait été vu en compagnie d'une femme. »