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La culture, valeur pérenne et économiquement productive
EntreprenEUriat culturel
Publié dans Horizons le 22 - 11 - 2015

La rencontre, animée par des spécialistes en matière culturelle, dont Makhlouf Boukrouh, Réda Chikhi et Nazih Berramdane (directeur général de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel), a été organisée pour coller à l'actualité qui célèbre mondialement ces jours-ci l'entrepreneuriat dans toutes ses facettes. Les interventions ont ainsi penché sur la valeur donnée à la chose culturelle dans toute sa dimension, dans toutes ses expressions. Des communicants à l'auditoire, il s'est agi de tenter de mettre au jour ce que la culture a de valeur. Du produit en tant que tel, au marché où l'activité est donnée à apprécier, donc susceptible d'engranger des bénéfices, il y a ce hiatus difficile à combler en l'absence de politique culturelle sérieuse à même de prendre en charge ce cheminement vers un marché de l'art au sens complet du terme, en ce qui concerne la prise en charge culturelle en tant qu'entité économique aussi. Sous d'autres cieux, il y a cette prise en charge de la donne culturelle qui se proclame une véritable industrie, une puissance qui a fait ses preuves, supplantée par ce qui se fabrique, se produit et se développe pour assurer la pérennité culturelle dans une société donnée. Ce qui va influer sur la frange économique qui se crée dans le secteur culturel à part entière. La vie d'un produit culturel quel qu'il soit tient son entretien de sa consommation fraîche, de son alimentation fréquente et de son financement régulier. Ce dernier point est une partie intégrante de l'intervention de l'Etat, ce qui est en soi une bonne chose ; du mécénat aussi ou encore du sponsoring... denrées rares chez nous, lorsqu'il s'agit de donner un coup de main à une action. D'où son avortement parfois même avant qu'elle ne naisse.
Même le secteur privé n'est pas tout à fait partie prenante de l'action culturelle, aucun investissement au sens propre du mot qui pourrait reconduire un événement de façon régulière ou même épisodique. N'était l'intervention de l'Etat, ce qui est bien sûr un bon apport. Mais en échange, aucun écho à ces manifestations après leur déroulement. Ce qu'elles ont apporté en tant qu'activité pour la famille artistique, pour les organisateurs, pour la commune ou la wilaya qui a abrité ces événements donnés. Car ces derniers drainent assurément d'autres paramètres économiques liés à la vie et au développement de la région qui doivent en tirer profit à travers plusieurs secteurs qui sont mis à contribution de manière directe ou indirecte. Par ailleurs, il est question de noter le côté marketing qui entoure la rencontre, comme les festivals innombrables qui reviennent annuellement aux quatre coins du pays. L'exemple type du festival de la musique actuelle qui se déroule depuis plusieurs années dans la wilaya d'Oum El Bouaghi. Une manifestation qui s'inspire d'un événement international et qui a son retentissement certain localement. Parce que devenu, depuis, un rendez-vous incontournable pour les jeunes qui ont leur tremplin d'expression, qui se fait un chemin dans le « showbiz », leur permet de se produire ailleurs, exportant ainsi un produit purement algérien et de le placer sur d'autres scènes.
Et au regard des grands événements, à l'image des capitales culturelles, arabe ou islamique, il est entendu que dans ce sens d'apport économique, il est opportun de se demander s'il est un impact par ailleurs, à travers des retombées qui seraient à même de compenser tous les efforts financiers fournis par l'Etat.
La question reste posée, la réponse en suspens.
Et d'impact, il serait aussi nécessaire de se pencher sur l'action culturelle en tant que vecteur économique assuré de son rendement sur d'autres secteurs qui lui sont utiles, tels que le tourisme, l'artisanat, et même l'éducation qui ne saurait s'y soustraire. Comme le côté médiatique, informationnel utile pour assurer cet autre impact qui servira à dépasser l'influence locale et/ou régionale. Et dépasser les clivages dus à la folklorisation de la culture lorsque cette dernière sera pourvoyeuse d'argent dans le secteur lui-même et d'autres secteurs en parallèle.


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