Le sélectionneur national, Christian Gourcuff, ne donne pas l'impression d'être déçu par la décision d'Adam Ounas (Bordeaux) et Yacine Benzia (LOSC Lille) qui ont refroidi le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, décidant de donner la priorité à la France. Gourcuff refuse d'alimenter la polémique en se contentant de dire : « Je ne dis rien sur ma rencontre avec les deux joueurs. Cela reste confidentiel. Je ne veux pas leur mettre la pression. Leur décision doit être prise avec conviction, un choix du cœur. C'est un choix personnel. Il ne faut pas leur mettre la pression ou encore moins les pousser à prendre une décision d'intérêt ». S'exprimant en marge des conférences qu'il donne à Montréal (Canada) sur invitation de la fédération locale de la discipline, le technicien breton s'est prononcé évasivement sur les propos de Sofiane Feghouli appelant les binationaux à « opter pour l'Algérie ». « Feghouli a fait son choix selon ses propres convictions. Mais il faut respecter les positions des autres » se contente-t-il de dire avant d'annoncer la probable convocation de Rachid Aït-Athmen (Gijón) en sélection A. Tout en taclant la presse algérienne répercutant des informations véhiculées par les médias étrangers sur un probable engagement de l'ancien Merlus dans un club de Ligue 1 française. Indiquant que « je ne lis pas les journaux algériens », Christian Gourcuff a apporté des précisions sur la polémique née de son absence lors du dernier match amical entre l'Algérie (U23) et la Palestine. « Je n'avais pas l'intention de me rendre au Canada. Mais la fédération a saisi son homologue de la FAF qui a donné son accord » conclut-il.