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« La réforme syndicale n'est pas un tabou »
Amar Takdjout, membre du secrétariat de l'UGTA et président de la fédération nationale du textile, cuir et manufacture
Publié dans Horizons le 23 - 02 - 2016

Le président de la fédération nationale du textile, cuir et manufacture de l'UGTA, Amar Takdjout, met l'accent dans cet entretien sur la nécessité d'opérer des réformes en vue de s'adapter à la conjoncture actuelle.
L'Algérie traverse une crise économique caractérisée par une baisse de ses recettes. L'UGTA ne risque-t-elle pas d'être fragilisée par cette situation ?
De par le monde, les organisations syndicales trouveront toujours les moyens d'adaptation et de conciliation quand il y a des crises pour pouvoir maintenir les activités des entreprises et, surtout, préserver les postes d'emploi. Il y a toujours une adaptation qui se fait par rapport à la conjoncture. Je ne pense pas qu'il existe un syndicat qui reste figé par rapport à des situations fluctuantes.
La centrale syndicale a-t-elle des solutions pour dépasser cette crise ?
A l'UGTA, nous sommes en train de poursuivre les actions déjà engagées sur le terrain. Nous disons qu'il faut persévérer les postes d'emploi pour la mise en place d'une économie productive car c'est le seul moyen pour faire sortir le pays de la crise et de ne plus compter sur les recettes des hydrocarbures. Aujourd'hui, l'idée d'un patriotisme économique fait de plus en plus son chemin au sein des entreprises. Nous constatons une certaine dynamique même si cela reste limité et avance avec une cadence au ralenti mais il y a des prémices d'amélioration. Je citerai la SNVI qui s'est relancée grâce à l'aide que nous avons apportée. Il y a aussi les entreprises de l'industrie agroalimentaire qui se maintiennent suite à la décision de réduction des importations ce qui leur a permis de récupérer des parts des marché. Idem dans le textile et de l'habillement. Les entreprises commencent à avoir des plans de charges et à se repositionner sur le marché. C'est vrai qu'il y a une situation de crise, mais il faut l'assumer et continuer à faire de l'entreprise économique une priorité.
Quelle est la stratégie de la centrale pour garder sa place de partenaire privilégié du gouvernement ?
Nous sommes un syndicat, nous avons des structures et des adhésions larges représentant plusieurs secteurs d'activités à commencer par l'administration publique jusqu'au secteur économique. Les autres syndicats autonomes sont là. La logique veut que l'on soit complémentaires dans l'action syndicale pour, notamment, la préservation de l'emploi et la promotion de la production nationale. La question d'être privilégié ou pas ne se pose pas aujourd'hui à l'UGTA, je dirai même que ce n'est pas son choix. Nous sommes partenaires avec l'administration publique, le secteur économique et le gouvernement dans le cadre des tripartites. De mon point de vue, les autres syndicats autonomes ne sont pas en dehors des négociations, notamment dans certains secteurs comme ceux de l'éducation nationale, de la santé ou de l'enseignement supérieur. Mais il faut reconnaître que dans le secteur économique et notamment l'industrie, il y a une seule présence celle de l'UGTA. Maintenant, si une confédération représentant le monde du travail existait, nous ne pourrions pas l'occulter.
Qu'en est-il de l'avenir de l'UGTA ?
L'avenir de l'UGTA sera assuré si elle saura s'adapter à la conjoncture. Souvent, les syndicats subissent les situations de crise. C'est là que nous devons dire que la réforme syndicale n'est pas un tabou tout comme également la réflexion sur le mode d'organisation. Nous devons nous adapter ou disparaître. Le mot d'ordre de l'UGTA est de favoriser le dialogue et la concertation, faire de l'organisation une instance de propositions et structurer sa base pour qu'elle puisse aller de l'avant.


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