Mal embarquée dans cette Coupe de la CAF après la défaite (1-0) concédée le week-end dernier en terre nigériane, la formation constantinoise s'apprête à accueillir ce soir le Nasarawa United avec la ferme intention de renverser la tendance. En dépit de ce handicap, le coach des Sanafir, Didier Gomes, croit dur comme fer à la qualification. « C'est frustrant de perdre le match aller de la sorte. On réalise le match qu'il faut malgré le fait d'avoir joué en infériorité numérique pendant toute la seconde période, et au final on se fait surprendre. Mais ça ne sert à rien de se lamenter. A présent, il nous reste cette une seconde manche à disputer sur nos terres où l'on fera tout notre possible pour refaire notre handicap et arracher cette fameuse qualification pour les huitièmes de finale. Je sais que ce sera difficile mais je reste confiant en nos capacités. On doit tout donner. Cela dit, nous devons être très appliqués et faire preuve d'une grande concentration », a-t-il confié. Pour franchir ce cap du Nasarawa United, les coéquipiers de l'inusable Yacine Bezzaz compteront certainement sur l'apport de leur public qui viendra en masse soutenir ses protégés. « C'est sûr, le fait de jouer devant notre public est un atout non négligeable. Les Sanafir méritent tout le bonheur du monde. Nous allons tout donner pour ne pas les décevoir. On leur demande d'ailleurs de venir en grand nombre au stade pour nous prêter main-forte », a souhaité le driver constantinois. En face, les joueurs du représentant nigérian ne manquent pas d'optimisme à l'image du capitaine d'équipe, Makama, qui se dit convaincu de la qualification de son équipe. « On n'est pas venu ici pour faire du tourisme, mais plutôt pour passer ce tour. On a confiance en nous, on a des points forts qu'on utilisera. Vous allez voir, on joue mieux à l'extérieur, ici les conditions sont meilleures que celles du Sénégal où nous avions évolué au tour précédent. En tout cas, tout nous est favorable pour rentrer à la maison avec le billet qualificatif. Ce n'est pas le CSC qui nous fera peur », a-t-il déclaré à la presse dès l'arrivée de l'équipe nigériane, mercredi dernier au soir, à l'aéroport international d'Alger.
