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Etat d'urgence : «Cette mesure n'a jamais bloqué les libertés individuelles», selon Miloud Brahimi
Publié dans Horizons le 09 - 02 - 2011

Photo : Mahdi I. Le 9 février 1992-9 février 2011. Cela fait exactement 19 ans depuis que l'Etat algérien a décrété l'état d'urgence. Un processus qui ne tardera pas à être levé après que le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a instruit son gouvernement de préparer les textes de décret pour son annulation dans les prochains jours tout en poursuivant l'opération de lutte contre le terrorisme.
Maître Miloud Brahimi qui souhaite que cette levée intervienne sous peu, préconise de procéder par la promulgation d'une ordonnance ou d'une loi au lieu d'un décret. «Les décideurs peuvent annuler l'état d'urgence par un texte supérieur à savoir une loi. Nous pouvons s'acheminer vers cela dans la mesure où le Président a souligné que la levée sera décidée en même temps que seront prises certaines dispositions pour que la lutte contre le terrorisme se poursuivent tout normalement».
Invité à la Radio nationale, Chaîne II, l'avocat n'a, toutefois, pas caché sa satisfaction soulignant qu'il salue fortement la décision du premier magistrat du pays. Il va sans dire que «le Président a été à l'écoute de la société civile et les parties politiques. Pour moi, cette mesure constitue une bonne nouvelle». Revenant 19 ans en arrière, maître Brahimi tout en relatant les faits à l'origine de l'instauration de cette mesure dont l'interruption du processus électoral, a souligné que «son instauration a été justifiée par les circonstances qui prévalaient à cette période».
Selon lui, cette démarche s'imposait d'elle-même dans la mesure où l'Etat «ne pouvait pas faire autrement». A l'heure actuelle, cette mesure n'a pas lieu d'être maintenue d'autant, dit-il, que la sécurité dans le pays s'est nettement rétablie. De son point de vue, la lutte contre le terrorisme enclenchée depuis des années a connu «un énorme succès». Et d'ajouter, «même si le succès n'est pas total, une chose est sûre, c'est qu'il est extrêmement significatif».
Cela étant, l'invité de la radio berbérophone a fait remarquer que contrairement à ce que prétendent dire, notamment les partis de l'opposition qui réclament fortement son abrogation, «l'état d'urgence n'a jamais constitué un élément de blocage du fonctionnement des institutions et des partis politiques comme il n'a jamais été placé pour freiner et gêner les libertés publiques et individuelles».
Dans ce même contexte, il soulignera que des politiques ont souvent lié des blocages d'action politique à l'état d'urgence, ce qui est, selon lui, complètement infondé. Citant à titre d'exemple, le refus d'attribution d'agrément au nouveau parti politique, Me Brahimi a indiqué que, sur le plan juridique, il n'existe aucun rapport avec l'état d'urgence. Ce qu'il a lieu de retenir, d'après lui, c'est que «l'état d'urgence a été décrété comme étant un élément de symbole que ce soit pour la société civile, les partis d'opposition ainsi que pour le pouvoir et l'avenir nous le confirmera».
A quel changement peut-on s'attendre après la levée de l'état d'urgence ? Sur cette question, l'avocat a répondu explicitement, «de mon point de vue, il n'y aura pas grand-chose à changer. Nous assisterons certainement à des relances de demandes d'agrément par les parties politiques n'ayant pu l'avoir auparavant. De toute manière, la réponse des pouvoirs publics ne sera en aucun cas liée à la levée de l'état d'urgence ».
Par ailleurs, tout en soulignant que la décision de la levée de cette mesure est «à applaudir», Me Brahimi estime que l'autre décision prise par le chef de l'Etat relative à la dépénalisation de l'acte de gestion «est beaucoup plus importante» car cette mesure vient de «couronner une lutte de plus de 30 ans», a-t-il dit avant de conclure «en tant qu'avocat, je considère que les deux décisions sont annonciatrices d'une ouverture des pouvoirs publics à la société civile et à l'environnement politique».


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