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Mohamed Brahim Salhi n'est plus
La sociologie algérienne en deuil
Publié dans Horizons le 27 - 08 - 2016


La sociologie algérienne vient de perdre un de ses éminents personnages et acteurs. En effet, suite à une éprouvante maladie, le Dr Mohamed Brahim Salhi s'est éteint jeudi dernier. Il laisse derrière lui un grand vide qu'il sera difficile de combler pour la société de sociologie algérienne. Il est parti à l'âge de 64 ans dont plus d'une quarantaine d'années dédiées à la recherche. Dès ses premières heures d'université, Brahim Salhi s'était orienté vers la recherche autour de lui d'abord pour comprendre les comportements de son entourage, avant d'élargir son spectre de recherche sur des sujets qui lui tenaient à cœur, notamment la société kabyle. Des recherches qu'il ne manquera pas d'affiner tout au long de sa vie. Il fouinait pour mieux comprendre et surtout pour mieux enseigner à ses étudiants ses matières que sont la sociologie et l'anthropologie. Mohamed Brahim Salhi est né en 1952 à Tizi Ouzou. Il a fait des études politiques à l'université d'Alger jusqu'en 1975. Cursus de 3e cycle en sociologie ethnologie à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (Paris). Il a fait de la question des identités religieuses en Algérie l'objet d'une thèse de doctorat de 3e cycle en 1979. Prolongée par une recherche plus ample sur la même question articulée autour des changements qui affectent l'Algérie à la fin du XXe siècle, laquelle aboutit à une thèse de doctorat d'Etat ès lettres et sciences humaines soutenue à l'université de la Sorbonne-Nouvelle, Paris III, en 2004. Il a aussi été enseignant-chercheur en sociologie et anthropologie à l'université de Tizi Ouzou depuis 1979. Il collabore avec le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc), dont il était aus-si membre du comité scientifique de sa revue Insaniyat et coordinateur à son école doctorale en anthropologie. Il a été également à la tête de l'Institut national de recherches en éducation (INRE), comme il fut aussi l'un des premiers doyens de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. Il a, à son actif, de nombreuses publications et ouvrages dont « Société et religion en 1850-2000 », « Citoyenneté et identité » paru aux éditions Achab en 2010, « Etude d'une confrérie religieuse algérienne : la Rahmania à la fin du XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle » et « Développement durable, citoyenneté et société civile », sans compter tous les travaux de thèses et de recherches qu'il a eu à encadrer. Dans son message à la famille du défunt, le directeur du Crasc dira : « Nous avons perdu un sociologue éminent, chercheur distingué, mais aussi un homme généreux, modeste et aimable. Nous saluons l'engagement d'une vie au service de la recherche, de l'enseignement et de la formation. »

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