Chérifa Nouaouria, Sabri Kahl Erras et Hassane Chayeb sont originaires d'Annaba et partagent la même passion. Lors des ateliers de formation organisés en marge du festival avec le concours du Festival international du film amateur de Kélibia (Tunisie), ces jeunes ont fait part de leurs ambitions. Technicienne supérieure en comptabilité et finances, Chérifa, 28 ans, se dit douée d'une passion innée pour l'écriture littéraire. Inscrite à l'atelier de rédaction du scénario d'un documentaire, elle assure avoir déjà eu une première expérience en signant les scénarios des courts métrages « Net's lovers » sur les relations au travers du web, « El Assa oua El Kadar » (le Bâton et le destin) et « Chayatine El djin oua El ins » (Les démons des génies et des hommes). Elle entend le réécrire pour le transformer en scénario pour un long-métrage sur la magie, le charlatanisme et leur impact. Son objectif est de corriger sa technique et de développer son style. Sabri, 31 ans, gère actuellement un studio de photographie à Annaba. Il a dernièrement remporté à Alger le deuxième prix d'un concours national de photographie. Egalement informaticien, il est passionné de cinéma et suit toute son actualité. Il a participé comme technicien d'image et cadreur dans les courts métrages « Désolé », d'Abderrahmane Harath, et « Un homme, deux théâtres », d'Issa Djomaâ et Rabah Slimani, en lice dans le festival. Réalisateur amateur, il a également signé « Echabah » (le Fantôme) et « El Beit El Maskoune » (La maison hantée) sur les phénomènes surnaturels. Il est également le réalisateur et le personnage central d'un court métrage « El Amal » (L'espoir) de cinq minutes évoquant le stress au travail. Sabri affirme également avoir signé un partenariat avec une société de production de Souk Ahras et le studio du réalisateur tunisien Hamza Messaoudi pour la coproduction de la série « Sohba ghir dardjine », diffusée durant le dernier Ramadhan par plusieurs chaînes tunisiennes. Hassan, histoire d'amour avec le cinéma Autodidacte, Hassan Chayeb a toujours aimé immortaliser les réunions et occasions familiales par des photographies. Une passion qu'il assure avoir reçu dès l'âge de 8 ans de son père Ce n'est qu'après la fin de ses études universitaires en économie et en l'absence de débouchés qu'il renouera avec la passion de son enfance. Il décide alors de suivre notamment des formations en photographie, en audiovisuel et sur le logiciel de traitement d'image Photo-shop. En 2014, deux de ses photos sont retenues au salon international du Festival du printemps touristique El Guettar (Tunisie). Hassan participe au FAFM au travers du film programmé en hors compétition « Hob echaytane » (Amour du diable), d'Abderrahmane Harath.