Invité, jeudi dernier, au forum de Radio Tizi Ouzou, le grand chantre de la chanson kabyle, Lounis Aït Menguellet, a annoncé la sortie, fin avril ou début mai prochains, d'un nouvel album. Soit trois années après son dernier, « Issefra », produit en 2014. Le grand barde animera, le 17 janvier prochain, un concert au Zénith de Paris, dans le cadre d'une tournée en France. Deux autres sont prévues en Algérie et au Canada. Par ailleurs, pour marquer ses cinquante ans de carrière, un colloque portant sur la vie et l'œuvre de cette grande figure de la chanson algérienne sera organisé en mars 2017 par l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. L'occasion a été pour l'artiste de revenir sur ses débuts dans la musique. C'est ainsi qu'il nous apprendra que sa carrière a débuté en 1966, à l'âge de 17 ans, avec la chanson « Ma thrud, ula dhnek akther » (si toi tu pleures, moi je pleure davantage). Il fera des clins d'œil à tous ceux qui l'ont aidé vers la voie du sacre, en rappelant ses collaborations avec des grands noms de la scène, tels que Kamel Hammadi ou encore le défunt Mahboub Bati. En parallèle, l'auteur-compositeur savoure sa vie d'un père de famille « comblé » par ses deux enfants Tarik « TAM », qui écrit des romans et des textes de chansons, et Djaffar, chanteur-compositeur. Durant ce forum, des chercheurs, universitaires et artistes comme Si Moh ont eu à apporter leurs témoignages sur l'œuvre d'Aït Menguellet.
