Photo : Makine F. Un intérêt particulier est accordé au livre par le ministère des Postes et Télécommunications et la bibliothèque nationale. Il s'agit d'une campagne nationale de dons de livres pour les bibliothèques du sud. Une démarche qui touche divers supports pédagogiques (littérature, histoire, différentes sciences, philosophie, psychologie, religion, patrimoine, contes pour enfants, poésie..). Notons que le coup d'envoi de cette campagne est donné pour le 16 avril 2011. L'objectif de cette action permet de viser et d'inciter essentiellement à la lecture, à diffuser la culture de la lecture, à accroître le taux de lectorat et d'offrir le plus grand nombre de livres et références dans différentes spécialités en langues arabe, française et anglaise. Faire en sorte aussi que ce geste devienne une habitude, voire un réflexe. Ainsi, cette campagne permet aussi d'ouvrir le champ aux étudiants et enseignants pour s'informer des dernières éditions nationales de différentes expressions linguistiques en matière de recherches universitaires, et, de là, les aider dans le choix des ouvrages qui répondent le plus à leurs besoins. Cette opération diffusera également la culture de la lecture au sein de la société notamment dans les villages les plus reculés du sud. Par ailleurs, cette action est appuyée par un ensemble d'intellectuels. On citera l'exemple de l'universitaire Fouzi Oussedik, l'écrivaine Ahlam Mostaghanemi et celui de Khadidja Ben Guena, journaliste à EL-DJAAZIRA. Il faut dire que le développement et la valorisation du savoir dans la société, se mesurent concrètement à l'aune du développement de la lecture et du livre. Mais le développement de ce dernier livre ne dépend pas seulement de la croissance de la demande par l'éducation familiale, scolaire et culturelle. Il faut que l'offre soit organisée de telle sorte que l'individu soit amené naturellement à devoir lire pour s'affirmer à tous les niveaux de la vie sociale. Aucun média moderne ne peut déprécier, ni détrôner le livre. Finalement, l'avènement du support électronique n'a en rien déclassé le livre et les publications en papier se sont accrues. L'impact du livre est réel et comme dirait l'adage français «les bons livres font les bons clercs». Cette démarche devrait, inciter d'autres institutions à prendre des initiatives similaires au niveau d'autres régions.
